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En France, les piétons vont finir par se croire en Suisse En Suisse, dès qu’un piéton se trouve face à un passage réservé, sans feu, tout automobiliste s’arrête pour lui céder le passage.
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A titre de réciprocité, les piétons ne traversent jamais les chaussées en dehors des passages qui leur sont réservés et attendent patiemment, sur les passages équipés de feux tricolores, le passage des feux au rouge, même s’il n’y a pas le moindre véhicule à l’horizon et ce, sans mettre un pied sur la chaussée.
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Les automobilistes et piétons étrangers, y compris les Français, s’y plient docilement, sous peine d’être rappelé à l’ordre, par le premier Helvète témoin de cette incivilité.
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En France, de nouvelles dispositions du Code de la route suscitent l’inquiétude des associations d’automobilistes avant d’entrer en application, en s’estimant persona non grata en centre-ville.
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En droit, les piétons pourront dorénavant traverser une chaussée où bon lui semble en l’absence de passage protégé à moins de 50 mètres d’eux.
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S’il s’engage ou s’il manifeste simplement son intention de rejoindre le trottoir d’en face, l’automobiliste doit désormais lui céder le passage et risque, en cas de non observation de cette obligation, s’il est verbalisé, il payera une amende de 135 euros et perdra quatre points de son permis.
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Les piétons ont malgré tout intérêt à se montrer extrêmement prudent avant d’exercer ce tout nouveau droit, en attendant que les automobilistes prennent l’habitude de s’arrêter pour de bon.
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Cette mesure est destinée, avec d’autres à organiser le centre-ville de demain, pour y protéger les plus vulnérables, rendue nécessaire par le vieillissements de la population et plus particulièrement, comme l’a expliqué Michèle Merli, la déléguée interministérielle à la Sécurité routière, à leur facilité la mobilité.
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Il s’agit de créer à terme la « mobilité douce » qui permettra aux piétons de déambuler au milieu des voitures et des deux roues, sur des zones de rencontre ou tout marquage au sol, pour délimiter les voies réservées à chaque usage a disparu, un peu comme dans un parc d’attraction.
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Communiqué : Il y a quelques mois, lors d'une conversation avec un Courtier d'Assurances dans le Sud de la France, il nous a fait part du mode d'expressions de certains de ses clients. Rien de méchant, mais toujours très drôle. En quelques mois nous avons reçu un nombre importants de petites phrases extraites de courriers, de mails ou de conversations avec des Assurés.
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Pour ce qui est des cyclistes, de plus en plus nombreux en centre-ville, ils peuvent désormais tourner à droite sans s’arrêter au feu rouge, mais uniquement aux carrefours identifiés par une nouvelle signalisation.
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Cette nouvelle facilité sera mal perçue par les cyclistes qui ont pris l’habitude de brûler, à leurs risques et périls, tous les feux rouges sur leur passage, compris sur les grandes artères comme les Champs Elysées à Paris.
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Si piétons et cyclistes bénéficiant de plus en plus de dispositions favorables à leurs déplacements, il faut avant de parler de leurs obligations, dire quelques mots du comportement des camions des voitures et des deux-roues motorisés.
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L’observateur qui se place à la hauteur d’un feu tricolore placé sur une artère principale, peut compter les véhicules qui passent à chaque séquence au rouge, sans parle du passage à l’orange, également interdit.
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Les forces de l’ordre qui intervenant de temps en temps en équipe en aval de quelques feux, faute de pouvoir être présents partout, font d’excellentes affaires sans pour autant dissuader les contrevenants, suffisamment nombreux pour négliger le risque d'interception, qui se situe à un niveau statistiquement acceptable pour eux.
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C’est aussi l’occasion de parler de quelques incivilités ordinaires en centre-ville, des camions de livraison qui stationnement n'importe où, des deux roues sur le trottoir, de grosses motos et d’énormes scooteurs garés sur les trottoirs, des vélos accrochés un peu partout, transformant des quartiers du centre-ville en parcours du combattant pour piétons.
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Dans ce concert d’incivilités, les piétons prennent aussi leur part et il est difficile de leur faire respecter le Code de la route, même si certains ont pensé, leur retirer des points sur leur permis de conduire, au risque de créer des inégalités, car tous n’ont pas un permis de conduire en état de validité.
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Ils s’exposent à des amendes minimes, qu’il faudrait pouvoir encaisser sur le champ pour éviter le coût de recouvrement sans rapport avec leur montant.
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On risque de pouvoir dire, pour un certain temps encore, que l’enfer est pavé, sans plus, de bonnes intentions.
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