Pétrole: dispersants efficaces, peu d’impact environnemental pour l’instant

L’usage des dispersants par BP pour dissoudre le pétrole à la source de la fuite dans le golfe du Mexique a été efficace avec, pour l’instant, peu d’impact sur l’environnement, a estimé lundi Lisa Jackson, directrice de l’Agence américaine de l’Environnement (EPA).
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"Etant donné les circonstances, les résultats d’ensemble sont jusqu’à présent positifs, nos systèmes de surveillance indiquent que les dispersants dissolvent le pétrole et accélèrent sa biodégradation avec des effets environnementaux, pour le moment, limités", a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse.
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Mais la responsable de l’EPA a aussi insisté à nouveau pour que BP évalue d’autres dispersants potentiellement moins toxiques pour l’écosystème et exprimé à cet égard son "mécontentement" quant à la réponse de la compagnie pétrolière.
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Jeudi dernier, l’EPA avait demandé à BP d’utiliser des dispersants moins toxiques.
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"Nous avons dit clairement (aux dirigeants de BP) que nous n’étions pas satisfaits du fait qu’ils n’aient pas fait d’analyse étendue d’autres dispersants, et nous nous attendons à ce qu’ils continuent à évaluer d’autres options", a insisté la responsable de l’EPA.
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"Nous sommes préoccupés du fait que BP semble, dans sa réponse, plus intéressé à défendre sa décision initiale (le recours au dispersant utilisé, ndlr) qu’à analyser d’autres choix possibles, de meilleures options", a-t-elle poursuivi.
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Lisa Jackson a ajouté que l’EPA allait effectuer ses propres analyses scientifiques pour vérifier les données fournies par BP.
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"Nous allons faire nos propres tests pour déterminer quels sont les dispersants les moins toxiques qui sont disponibles", a-t-elle ajouté.
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"Nos équipes vont examiner les affirmations et conclusions avancées par BP dans la réponse qu’il nous a fournie à la fin de la semaine passée", a-t-elle dit.
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"Les dispersants continuent à être le meilleur parmi des choix difficiles, synonymes de compromis environnemental inévitable", s’est-elle défendue, ajoutant qu’il "est essentiel de se souvenir que l’ennemi numéro un est le pétrole".
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"Jusqu’à ce que nous trouvions un moyen d’arrêter le flot de pétrole, nous devons continuer à prendre toute mesure responsable pour amoindrir son impact", a insisté Mme Jackson.
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"Nous savons que les dispersants sont moins toxiques que le pétrole et nous savons également que l’utilisation de dispersants à la surface de l’océan réduit le risque de marée noire sur la côte et pour les organismes vivants quand ils sont utilisés correctement", a-t-elle poursuivi.
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Par ailleurs, "nos données montrent que l’utilisation des dispersants à la source de la fuite a un impact sur le pétrole, sans effet (environnemental) mesurable jusqu’à présent, ce qui est une bonne nouvelle", a ajouté Lisa Jackson.
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"Et nous pensons qu’il est temps, de ce fait, de commencer à diminuer l’utilisation de dispersant en surface (…) où nous nous attendons à voir moins de pétrole", a-t-elle expliqué.
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"Nous pensons que nous pouvons réduire l’usage des dispersants en surface probablement de 75%, peut-être davantage", a estimé la directrice de l’EPA.
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WASHINGTON, 24 mai 2010 (AFP)
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