Ce qui n’a pas marché et ce qu’il reste à faire dans le golfe du Mexique
Article lu 9783 fois, depuis sa publication le 05/05/2010 à 14:00:00 (longueur : 2306 caractères)
Des éruptions d’hydrocarbures liquides ou gazeux se produisent depuis la découverte des premiers gisements et ont permis à de nombreux cinéastes d’en faire leurs choux gras.
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Il faut reconnaitre que les techniques d’exploration et d’exploitation pétrolières se sont affinés ave le temps, car le nombre de sinistres n’a pas suivi le développement de cette activité, à laquelle il aurait fallu, si non, mettre fin mais tout au moins en marquer les limites.
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En partant des eaux peu profondes du golf du Mexique, on fore des puits en mer par des profondeurs de plus en plus grandes et, maintenant, plus rien ne parait impossibles dans ce domaine.
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La hausse constante du prix du baril de pétrole brut (un baril = 159 litres) a facilité la recherche et la mise en exploite de gisements de plus difficiles à atteindre.
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Qui se souvient encore que le premier pétrole extrait par les pétroliers français du Sahara était concurrencé par celui venant d’Arabie Saoudite, au prix de revient de 0,50 $ US le baril et que le gouvernement français a du imaginer un système de compensation, au nom du devoir national, pour le faire acheter par les raffineurs.
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La plateforme sinistrée dans le golfe du Mexique appartient à une société suisse, tout en étant exploité par BP l’un des grands de l’industrie pétrolière, responsable de sa conception et de son exploitation et qui est désormais en première ligne, face aux conséquences juridiques et financières du sinistre.
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Normalement, au moindre incident qui se manifeste sur un puits, un clapet ou une vanne de sécurité, ferme automatiquement l’arrivé du gaz ou du pétrole et c’est ce dispositif qui n’aurait pas fonctionné.
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Comme ce risque n’est jamais à exclure, l’usage veut de doubler toutes les installations de sécurité et ce sera la première question, le moment venu, à élucider.
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La seconde question qui se pose est celle de l’impossibilité de colmater le puits en éruption libre, tentée, selon les communiqués, à l’aide de robots sous-marins, mais cette tentative a échouée.
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Ne manquez pas l'intégralité de cet article dans le numéro 173 du 07/05/2010 du magazine RiskAssur-hebdo.
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