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La présence de concentrations d’ozone dans les hautes couches de l’atmosphère, sur plusieurs dizaines de kilomètres d’épaisseur, permet de nous protéger des rayons ultra-violets et de n’en laisser passer qu’une faible quantité.
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Sans ce filtre, la vie sur Terre serait impossible, d’où la lutte engagée et gagnée en son temps contre l’utilisation des halocarbones comme les chlorofluorocarbones, les CFC dans les « aérosols » de cosmétiques et à usage domestique.
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L’application de l’accord de Montréal d’interdiction de l’usage des CFC dans ces « bombes » a permis à la couche d’ozone d’arrêter de se dégrader et au fameux « trou » qu’elle provoquait de se résorber.
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Cependant, une étude américaine de chercheurs de la National Oceanic and Atmospherique Administration au Colorado affirme aujourd’hui que les principaux dangers pour l’ozone sont les oxydes d’azote produites par les activités humaines et non plus halocarbones, type CFC visés par le protocole de Montréal, considérées à l’époque comme les seules responsables du « trou ».
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Pour cette raison, la couche d’ozone se régénère moins vite que prévu parce que d’autres destructeurs sont à l'œuvre, les oxydes d’azote, comme indiqués dans cette étude des chercheurs américains.
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L’un des auteurs de celle-ci estime que la balle est maintenant dans le camp des décideurs pour savoir comment gérer cela, notre étude est juste un élément d’information pour alimenter les discussions à venir.
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En effet, elle n’apporte pas de solution, mais simplement une mise en garde.
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La lutte contre les émissions des oxydes d’azote s'impose d’autant plus qu'elles participent également au réchauffement atmosphérique et le renforcement des gaz à effet de serre, toutefois, elles n’arrivent à ce titre qu'en troisième position, après le gaz carbonique (CO2) et le méthane.
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Si rien n’est fait pour en réduire ces émissions, elles auront, selon l’étude des experts américains, en 2050 un pouvoir de destruction 30% supérieur aux CFC , au moment de son pic d’émission mesuré en 1987.
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Le protoxyde d’azote serait 60 fois fort que les CFC, mais les volumes émis sont sans commune mesure avec les émissions de ces derniers.
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Les oxydes d’azote sont nuisibles à deux égards, au niveau du sol, elles produisent de l’ozone, d’où de nombreuses alertes à la pollution, déclenchées chaque été, dont nous subissons les effets qui détruisent l’ozone en haute altitude, en aboutissant dans la stratosphère.
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On sait depuis les années soixante-dix que les oxydes d’azote sont destructeurs d’ozone dans les couches supérieures de l’atmosphère, mais rien n’a été trouvé et entrepris pour les circonscrire.
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Les oxydes d’azore et en particulier le monoxyde et le protoxyde se forment à l’état naturel mais l’essentiel est émis par les moteurs des voitures, camions, navires et avions, des usines et du chauffage.
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Pour ce qui est des voitures, nous en savons quelque chose, en raison des limitations de vitesse, qui se sont multipliées depuis le début de l’été et dont on conteste aujourd’hui les effets sur la production d’ozone.
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