L’Iran sera un jour un excellent client de l’industrie aéronautique

Ce pays a connu une quinzaine de catastrophes aériennes au cours des 10 dernières années faisant plus de 900 morts.
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Le dernier accident en date est celui d’un Boeing 727, certainement l’un des avions les plus surs de son temps, mais aujourd’hui hors d’âge et probablement mal entretenu en Iran, faute de pièces de rechange.
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L’Iran consacre depuis des décennies, au grand dam de l’ONU, sa capacité industrielle à l’élaboration d’une arme nucléaire et au perfectionnement de fusées capables de lancer des ogives nucléaires le plus loin possible, ce qui a motivé l’embargo sur tous les composants aéronautiques qui auraient pu y contribuer.
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Pour cette raison sa flotte aérienne civile et militaire, ce qui, pour cette dernière est un moindre mal, est vétuste et manque d’entretien.
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Pour remplacer leurs avions, de plus en plus vétustes, les compagnies aériennes devront s’approvisionner sur le marché des avions d’occasions, pour assurer tout au moins les liaisons internes, indispensables en raison de la dimension du pays, en attendant d’avoir un jour accès au marché mondial.
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Dire que c’est Darius le Grand, roi de Perse, qui a doté, lors de son règne, 500 ans avant J.C., le pays d’un service postal.
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