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Le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a confirmé lundi, lors d’un déplacement à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), un nombre de tués sur les routes de France métropolitaine inférieur à 4.000 en 2010.
"En 2010, il y a eu 3.994 morts sur les routes françaises et 79.056 blessés", a déclaré le ministre, à l’issue d’une visite dans cet établissement spécialisé dans l’accueil des grands blessés de la route.
Il confirmait des chiffres provisoires rendus publics le 6 janvier.
M. Hortefeux a indiqué que l’objectif était "de passer sous la barre des
3.000 morts chaque année sur les routes dans les délais les plus rapprochés possibles".
Le président Nicolas Sarkozy a fixé à 2012 l’échéance de cet objectif.
"Ce sont 279 vies qui ont été sauvées" par rapport à 2009, lorsque 4.273 personnes avaient trouvé la mort sur les routes, a souligné le ministre, en notant une "baisse de 6,53%" entre les deux millésimes.
Le nombre de blessés a, dans le même temps, diminué de 12,29% (90.934 en 2009).
En outre, "pour la première fois, le nombre annuel de personnes hospitalisées passe en-dessous des 30.000 (25.672 contre 33.323, soit -22,96%) et le nombre d’accidents corporels en-dessous des 70.000 (63.986 contre 72.315, soit -11,52%)", a ajouté Hortefeux.
Toutefois, le bilan sécurité routière 2010 ne pourra pas être considéré comme définitif, du moins en ce qui concerne le nombre de morts et de blessés, avant au moins le 1er février 2011, en raison de la "règle des trente jours".
Si une personne blessée entre le 25 décembre et le 31 janvier 2010 devait décéder d’ici la fin de janvier 2011, elle entrerait dans la statistique des morts de 2010 et en aggraverait donc le bilan, tandis qu’elle disparaîtrait de celui des blessés.
En attendant, en matière de sécurité routière, "la politique (de l’Etat) doit être toujours volontariste", a souligné le ministre qui entend "agir sur tous les fronts".
Sur un plan "éducatif", il veut notamment "renforcer le dispositif de conduite accompagnée", pour la prévention, "sensibiliser encore plus les usagers les plus vulnérables, conducteurs de deux roues et piétons".
Enfin, en terme de répression, Hortefeux veut renforcer "les moyens d’interdire le réseau routier aux conducteurs dangereux", par exemple, "permettre aux préfets d’immobiliser ou de mettre en fourrière le véhicule" de l’auteur d’un grave délit routier "avant sa comparution devant la justice".
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GARCHES (Hauts-de-Seine), 24 jan 2011 (AFP)
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