|
||||||||||||||||
La préservation des ressources halieutiques européennes Il est bon de savoir que 250 millions de personnes dans le monde vivent de la pêche et d’activités connexes et que la commercialisation annuelle mondiale de poissons était en 2005, selon les chiffres communiqués par la FAO de 142 millions de tonnes, dont 94 millions de poissons capturés et 48 millions provenant de l’élevage. # Il faut s’attendre, une fois de plus à de graves divergences à Bruxelles, d’un côté il y a la Commission qui se base sur les recommandations des experts et de l’autre côté il y a les Etats qui défendent les intérêts de leurs pêcheurs, pour obtenir pour eux les quotas de pêche les plus importants. # Jamais personne ne sort satisfait de ces négociations et, en fin de compte, il reste toujours des poissons à pêcher, car sans vider les mers et les océans de leur eau, on ne connaîtra jamais la réalité. # Pendant ce temps, la pêche la plus lucrative reste celle du thon rouge, destinée à l'approvisionnement du marché japonais, en mesure d’offrir des prix hors de portée des consommateurs européens, réduits à consommer des sous espèces de thon rouge, impropre à la production des sushis prisés par les japonais. # Notons que les japonais ne sont plus les seuls à consommer des sushis hors de prix, c’est devenu un modèle de consommation qui gagne ailleurs du terrain. # Comme ce marché est alimenté en parti par de la pêche de contrebande qu’il faut réprimer on a appris incidemment que le contrôle et la surveillance de la pêche du thon rouge, pour faire respecter les quotas, ont coûté entre 8 et 10 millions d'euros aux pays de l’Union européenne, qui en exercent le contrôle et ce pour la seule campagne 2010. # Cette somme a servi à affréter les navires de surveillance et à payer le personnel chargé de contrôler les thoniers-senneurs, ce qui fait que la surveillance de la pêche au thon rouge revient à 1000 euros la tonne autorisée. Est-ce raisonnable ? # Cette somme ne comprend pas les indemnités à verser aux propriétaires des thoniers restés à quai, après avoir subventionné leur construction. # Le niveau des quotas de pêche pour 2011 du thon rouge sera arrêté en novembre prochain, alors que des voix se font entendre demandant de suspendre la pêche durant les deux prochaines années, pour faciliter la reconstitution des stocks. # Rassurons-nous, la consommation de sushi des japonais serait assurée grâce au stock de sécurité du pays et des jeunes thons rouges en cours d’engraissage, dans des fermes ad hoc, dès qu’ils arrivent à maturité. # Mais il restera le problème des thoniers, condamnés à l’inaction. # En Europe, il reste aussi à faire face à la polémique autour du sort de la pêche des espèces vivant en eau profonde, saint-pierre, grenadier, flétan, sabre et autres. # La pêche de ces espèces est soutenue par la France mais contestée par des ONG qui considèrent que les poissons qui vivent en grande profondeur ne devraient pas être considéré comme de la nourriture, à cause de leur rythme de reproduction, très long, qui les rend particulièrement vulnérable. # La position de la France est critiquée non pas à cause de la pêche dans les zones sous sa juridiction, mais à cause de son positionnement au niveau européen et international. # La mission « Pêche profonde » mandatée par les ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie dans le cadre du Grenelle de la mer de juillet 2009, a rendu un rapport qui préconise la poursuite de cette activité, moyennant certaines améliorations. # C’est le positionnement de la France au niveau européen, ou un nouveau règlement est en voie d’être négocié, alors que des discussions se déroulent en même temps aux Nations Unies. # Pour les consommateurs européens, la raréfactions des poissons pêchés en mer, conduira à une hausse des prix , qui favorisera encore plus la consommation de produits surgelés, à partir de poissons importés, de loin, ainsi que des poissons et des crustacés d’élevage. # Une étude synthétique 40 pages écrites par des professionnels de l'équipe de Rédaction du magazine RiskAssur-hebdo. De longue date la question ne se posait pas, les courtiers d'assurances percevaient une commission calculée sur la prime et versée par les compagnies d'assurances. Mais depuis, les assurés, les compagnies et les intermédiaires s'interrogent sur la forme que doit prendre la rémunération des courtiers d'assurances. En 2010, quel est le point de vue de la profession ? Nous avons mené une enquête et les résultats sont, parfois, inattendus. Un dossier exceptionnel disponible sur l'App Store, à lire confortablement sur votre iPad : http://itunes.apple.com/fr/app/evolremucourtier/id392062741?mt=8 Cliquer ICI pour lire d’autres articles |
|
©
2000/2025 par FRANOL Services - riskassur
est une marque déposée par FRANOL Services / ISSN
1632-3106 |
|
Numéro
de dépôt 702978 CNIL fait le 1 février 2001 en application de l'article 16 de la loi du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. |
|
RiskAssur
et RiskAssur-hebdo sont des éditions de FRANOL Services - Immeuble Val de Loire - 4 passage de la Râpe - 45000 Orléans - tel :02 38 21 30 88 RCS Orléans 339 587 768 - SARL de 7 622,45 € - Gérant : Olivier Kauf - données légales |
|