La gestion des risques : le plus court chemin vers la résilience !

La sixième édition de la conférence annuelle de RMIA était accueillie cette année au Nord de l'état du Queensland sous les tropiques : Cairns est en effet la ville où l'on vient pour les visites des récifs mais les quelques six cents délégués étaient réuni autour du « R-word ».
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La résilience était en effet au cœur de tous les ateliers et plénières offertes pas la connaissance.
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Malgré l'attachement des membres de RMIA à leur institution et son rayonnement international, du moins en Asie, la participation à la conférence ne pouvait que subir le contrecoup de la crise et c'est un peu moins de six cents personnes qui se sont retrouvées au centre de congrès pour les trois jours de plénières, d'ateliers et de rencontres.
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Ce tassement relatif est tout de même beaucoup moins lourd que les pertes subies par les grandes conférences américaines, mais la délégation internationale, hormis la Nouvelle-Zélande, était modeste malgré la première présence officielle de FERMA, représentée par sa directrice exécutive.

Il faut reconnaître que la « GFC », la crise financière mondiale, bien qu'elle ait relativement moins souffert que les autres pays développés du Japon à l'Europe, en passant par l'Amérique du Nord, ici comme dans le monde entier représente un tournant pour la gestion des risques.
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Après sa mise en cause dans un premier temps, de plus en plus d'acteurs reconnaissent que la crise n'est pas la faillite de la gestion des risques, mais bien plus celle de son absence.
Il est clair que l'adoption d'une gestion globale et intégrée des risques par les principaux opérateurs économiques, publics et privés, est indispensable, ne serait ce que pour rassurer les opinions publiques et les organismes de contrôle et éviter un tel resserrement de la réglementation que les initiatives en seraient pratiquement paralysées.
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C'est pour cela que par delà le débat inaugural entre les principaux orateurs de la conférence, c'est le petit déjeuner organisé par MARSH le lundi matin qui a donné le ton.
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Après une performance acclamée à Perth en 2008, Mark Thirlwell, directeur du Lowry Institute, est revenu faire le point pour les délégués pour revoir les perspectives économiques de l'Australie et du Monde ainsi que le nouveau paysage des risques.
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Pour M. Thirlwell le phénomène le plus étonnant est le mouvement de « déglobalisation » qui a conduit à une contraction des échanges internationaux depuis dix huit mois, illustré en particulier par un « grounding » des flottes des compagnies aériennes à un niveau supérieur même à celui qui a suivi le 11 novembre 2001, du fait de la baisse de la demande en matière de transport aérien.
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Il constate également que la crise a accéléré substantiellement le déplacement du pouvoir économique vers l'Asie, la Chine en particulier, et en voit la confirmation dans le voyage du Président Obama venu à Pékin passer un grand oral devant son principal créancier.
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Comme beaucoup d'économiste M. Thirlwell est encore réservé sur la suite des événements, en particulier parce qu'il n'est pas sur que la reprise puisse s'alimenter elle-même alors que les capacités d'intervention des états atteignent leurs limites.
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Même au niveau actuel, les niveaux d'endettements des pays développés limitent sérieusement leurs marges de manœuvre alors que certains ont atteint des déficits à deux chiffres, clairement « non soutenable ».
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Il leur faut bien songer au retour à l'équilibre, avec un service de la dette très lourd, une charge fiscale difficile à augmenter avec une population essoufflée et des services publics qui ne peuvent guère être réduit sans risquer d'irriter les électeurs : Le retour à l'équilibre budgétaire, indispensable à terme, se présente comme la quadrature du cercle !
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Quant au paysage des risques à l'issue de la crise, il distingue les risques préexistants mais modifiés et les risques nouveaux engendrés par la crise.
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Ne manquez pas la suite de cet article écrit par le Professeur Jean-Paul Louisot, dans le numéro 153 du 4 décembre 2009 du magazine RiskAssur-hebdo.