Les Français seraient globalement satisfaits de leur système de soins

En juillet dernier, Deloitte a mené une sur les attentes et les comportements des patients en matière de santé.
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Cette enquête a été conduite en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Suisse, aux États-Unis et au Canada.
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Concernant la France, les Français seraient globalement satisfaits de leur système de soins et s'estiment majoritairement bien couverts par la Sécurité Sociale ou leur assurance complémentaire, 92 % sont modérément ou totalement satisfaits du système de soins français, et 88 % estiment être bien assurés.
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Plus de la moitié, 55 %, estiment que le système actuel fonctionne très bien et 94% ont un médecin traitant.
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Par contre, ils ne se considèrent pas en bonne santé, 52 %affirment souffrir d'au moins une maladie chronique. Pourtant, moins de 6% d'entre eux participent à un programme d'activité visant à améliorer leur hygiène de vie et au maintien de leur bien-être. Seulement 1/3 jugent leur état de santé bon ou excellent.
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Notons que plus de 40% ont la volonté de devenir des acteurs de leur propre santé, si cela ne leur coûte pas plus cherche en Sécurité Sociale ou Complémentaire santé, voire si cela permet de diminuer leurs cotisations santé.
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Mais, les Français sont conscients des coûts croissants de la santé, pourtant ils restent des consommateurs passifs.
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La majorité des personnes ayant répondu ne cherche pas activement d'informations sur les coûts ou les options de traitement ; 15 % affirment comparer les médecins avant d'en choisir un, trois personnes sur dix recherchent de l'information en ligne, et 40 % désirent pouvoir communiquer par courrier électronique avec leur médecin afin d'échanger des informations.
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« Le système de soins français jouit d'une très bonne image auprès des citoyens, mais les défis à relever pour maintenir un équilibre entre le droit à une couverture universelle et la nécessité de contenir l'explosion des coûts, générée par le vieillissement de la population et le surenchérissement des coûts des traitements et des techniques médicales, sont multiples », affirme Yves Jarlaud, Associé responsable du secteur Santé et des Sciences de la Vie chez Deloitte.