Suivi du recours aux énergies fossiles dans l’Union européenne

Un document du Conseil de l’Union fait le point de la consommation d’énergies fossiles, pétrole, gaz et charbon entre 2006 et 2007 et des émissions de gaz à effet de serre qui en résultent.
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Les résultats sont contrastés entre l’ancienne Europe des 15 et celle des 27, en sachant que les bonnes conditions climatiques dont ont bénéficié l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l’Italie y sont pour une bonne part.
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Si globalement, les émissions de l’Union européenne ont diminué de près de 60 tonnes équivalent CO2, soit de 1,2%, cette baisse a été constatée dans les pays des 15 anciens membres, à l’exception de la Grèce et de l’Espagne, alors qu’elles ont augmenté du fait de 5 des 10 nouveaux membres.
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Les pays vertueux de l’Europe de l’Est ont été la Hongrie la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie.
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Pour ce qui est de l’énergie, la consommation de l’habitat représente près de 60% des émissions de gaz à effet de serre et les 40% restants proviennent de l'industrie.
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Si dans ce secteur la consommation a baissé de 7% chez les 15 anciens membres, c’est à cause d’une moindre utilisation de l’énergie dans l’industrie manufacturière, ce qui n’est pas un bon signe au regard de l’activité, un hiver 2007, comme déjà dit, nettement moins rigoureux que les autres années, mais aussi la hausse notable des prix des carburants, un peu partout en Europe.
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Les émissions de gaz à effet de serre liées aux transports, qui représentent 21% du total, ont continué d’augmenter dans la plupart des pays, en rapport avec l’évolution du trafic routier, en forte augmentation en Slovénie, Lituanie et en Slovaquie, mais en baisse en Allemagne, aux Pays-Bas et au Portugal.
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Les émissions dues à l’aviation civile et aux transports maritimes, qui devront désormais être pris en compte au titre des bilans carbone, représentent, dans l’Europe des 27, respectivement 3,7 et 1,8 millions de tonnes et sont en progression.
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Alors que l’attention se focalise généralement sur les émissions de gaz à effet de serre, l’étude CarboEurope qui vient d’être publiée, montre pour la première fois, l’existence d’une filière naturelle de réduction des gaz à effet de serre, une fois émis dans l’atmosphère.
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Il s’agit du rôle d’absorbation et de stockage du CO2 par les forêts, la végétation et par les océans, sans lequel la vie sur notre planète ne serait plus possible depuis longtemps.
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L’atteinte à ceux-ci en diminue leur capacité d’absorbation et leur destruction, comme la déforestation pour gagner des terres cultivables libère d’énormes quantités de gaz stockés dans le temps.
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C’est l’un des problèmes clés de la lutte contre le réchauffement climatique.
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Pour relativiser l’importance respective des pays pollueurs, il faut savoir que les émissions totales de CO2, exprimées en millions de tonnes équivalent carbone de la Chine dépassent, avec 7 219 millions de tonnes, celle des Etats-Unis, de 6 960 millions de tonnes.
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L’Europe des 27 suit avec près de 5 050 millions de tonnes, alors que les quatre pays suivants, Russie, Inde, Japon et Brésil émettent ensembles 6 168 millions de tonnes par an.