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L’Europe s’intéresse au contenu de nos poubelles Cette année, ce sont 16 pays de l’Union européenne, contre 14 il y a un an, qui participent à la campagne de sensibilisation destinée à réduire le contenu de nos poubelles.
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Cette campagne, organisée dans le cadre de la deuxième édition de la Semaine de la réduction des déchets, donne lieu à plus de 4000 évènements passant par des conférences, des jeux de pistes pédagogiques, voire des ateliers de compostage domestique, pour ceux qui disposent d’un bout de terrain là où ils résident.
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Les poubelles des Européens débordent un peu plus tous les ans, mais tous les pays ne sont pas concernés de la même manière.
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La production de déchets municipaux, c'est-à-dire les ordures ménagères faisant l’objet d'une collecte publique et ceux provenant de l’assainissement collectif comme les boues des stations d’épuration, à presque doublé, en Europe, en 30 ans.
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On ignore, et pour cause, le tonnage et le sort des ordures non collectées dans les communes rurales.
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Communiqué : Il y a quelques mois, lors d'une conversation avec un Courtier d'Assurances dans le Sud de la France, il nous a fait part du mode d'expressions de certains de ses clients. Rien de méchant, mais toujours très drôle. En quelques mois nous avons reçu un nombre importants de petites phrases extraites de courriers, de mails ou de conversations avec des Assurés.
Dans ce premier volume, des «Perles des Assurés», nous proposons plus d'une centaine de «perles» totalement inédites des Assurés.
Les Perles des Assurés est disponible sur l'App Store : recherche « perles des assurés » ou bien suivez le lien : http://itunes.apple.com/fr/app/perles-des-assures-1/id404003043?mt=8
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Un Européen a produit officiellement en moyenne 524 kg de déchets par an, soit environ 10 kg par semaine et, en l’absence de mesures sérieuses, la tendance actuelle n’a aucune raison de s’incurver.
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Si les Danois arrivent en tête avec 802 kg, les habitants des pays de l’est sont encore très en retard avec environ 300 kg par an et par habitant, en attendant de combler leur retard en alignant leur mode de consommation sur le nôtre.
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Quant aux Français, ils se situent dans la moyenne avec 543 Kg de déchets par an et par habitant.
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Pour Valérie Jouvin de l’Agence de l’environnement et de maîtrise de l’énergie, l’Adem « C’est un travail de long terme, mais il y a quelque chose qui se met en marche ».
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Réduire les déchets permet d’en faire autant avec les dépenses d’énergie et la pollution.
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En 2008, 40% des déchets municipaux ont fini dans des décharges et 20% dans des incinérateurs émetteurs de CO2 et de méthane - des gaz à effet de serre - qui contribuent, comme on le sait, au changement climatique.
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Le Parlement européen a adopté en 2008 une loi fixant une hiérarchie du mode de traitement, avec pour ordre des priorités, la prévention, c’est-à-dire la réduction des déchets, la réutilisation, le recyclage, la valorisation tributaires du le tri sélectif et enfin l’élimination des déchets résiduels.
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La réduction des déchets passe par toute une série de changement d’habitude, dans le domaine des emballages et de la consommation.
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Seulement c’est plus facile, à dire qu’à faire.
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Dans le seul domaine de l’emballage, qui sert à identifier les produits, à informer les consommateurs et aussi à les protéger lors du transport, alors que de plus en plus produits s’achètent par correspondance, notamment sur internet et nécessitent des emballages appropriés encore plus important.
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Pour l’alimentation et les boissons, les consommateurs demandent de plus en plus de portions individuelles et se montrent peu enclin à boire l’eau du robinet.
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Enfin, on cite aussi le problème des couches jetables, considérés comme une conquête majeur au moment de leur généralisation, alors que le retour aux couches lavables, semble peu probables pour les citadins, qui s’y sont habitués.
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Si l’on se réfère à la loi européenne de 2008, la diminution des déchets ultimes passe par le recyclage, lui-même subordonné à l’efficacité du tri des ordures ménagères, dont on connait les difficultés d’ordre pratique, malgré les poubelles à couvercle marron ou à couvercles jaunes mises à la disposition de la population bénéficiaire d’un régime de ramassage public.
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Les assujettis à un service public de ramassage de ordures ménagères, voient le montant de la redevance s’envoler, généralement sans constater la moindre amélioration du service rendu et tout en s’interrogeant, faute de transparence, sur la réalité du recyclage.
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