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Et si l’écologie avait mangé son pain blanc Le grand ministère de l’Ecologie, qui avait à sa tête, avec Jean-Louis Borloo le seul ministre d’Etat du premier gouvernement Fillon, était après le Premier ministre, le numéro deux du gouvernement. # Il a déclaré sur Europe 1 « L’esprit du Grenelle, donc la préoccupation de réduction des gaz à effet de serre, sera scrupuleusement respectée ». # En effet, de nombreuses voix se sont élevées depuis la publication de la répartition des fonctions entre les membres du nouveau gouvernent, pour critiquer le rattachement de l’Energie à Bercy, ce qui ampute au passage le ministère de l’Ecologie d’un portefeuille clé pour les questions climatiques. # Eric Besson, qui bénéficie de ce transfert, le justifie en faisant valoir que la diversification des sources d’énergie, éolien et solaire… Relève de politiques industrielles, alors qu’elle a une incidence directe sur la politique de lutte contre le réchauffement climatique, conduite par le ministère de l’Ecologie. # Remarquons que l’on aurait pu, avec un argument de même valeur, retirer du ministère de l’Ecologie, le transport et le logement, en traitant des moyens au détriment des effets, ce qui risque d’être le cas de l'énergie. # Dans les réunions internationales qui sont nombreuses dans le cadre de l’Union européenne, l’usage veut que chaque pays membres soit représenté par un seul ministre, en charge des problèmes portés à l’ordre du jour par les commissaires européens. # C’est notamment le cas des tractations européennes relatives aux quotas de pêche, qui du fait du Grenelle de la mer, se sont trouvées rattachée implicitement à l’Ecologie, alors qu’ils relèvent structurellement de ministère de l’agriculture et de la pêche. # Pour ce qui est de la coopération internationale, la France a pris beaucoup d’engagements auxquels elle ne pourra renoncer, sans se trouver en difficulté avec les autres parties prenantes dans l’Europe des 27. # Cependant, ce qui est en cause est moins l’étendue du domaine d’activité du ministère de l’Ecologie, que l’avenir même de l’écologie, car tous les ministres doivent, à un moment donné, collaborer les uns avec les autres, dès lors ’il s’agit de traiter de sujets transversaux. # Jean-Louis Borloo, au moment de passer le relais à Nathalie Kosciusko-Morizet a fait le bilan de son passage au ministère de l’Ecologie, tout en évoquant les difficultés à vaincre par rapport à ce qu’il reste à faire. # Il a évoqué les lois adoptées sous son autorité, relatives à l’usage des produits phytosanitaires dans l’agriculture d’ici 2018, le passage progressif à la basse consommation dans les logements ou encore, le transfert de transports routiers vers les voies maritimes et fluviales, qu’il faut maintenant transcrire concrètement sur le terrain, par la publication des décrets d’application. # Leur mise en œuvre représente une tache gigantesque, qui risque de se compliquer, craint-il, et ce, faute d’allocation de moyens financiers suffisants. # A cette occasion, il a exprimé la crainte que le fait de faire passer l’Energie sous la houlette du ministère de l’Industrie, risque d’en faire une simple variable d’ajustement, alors que l’énergie est au cœur même de la réflexion écologique. # Il était très cohérant, pour lui, d’avoir rattaché au ministère de l’Ecologie la maîtrise de l’énergie, essentielle pour agir sur le climat et atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France car, rééquilibrer notre bouquet énergétique doit nous permettre de préparer l’après pétrole et de réduire notre dépendance vis-à-vis des énergies fossiles. # Le choix de nos énergies est aussi une question de santé publique. # Pour conclure cette présentation, sans nul doute désabusée, il a ajouté que l’écologie n’est pas la cerise sur le gâteau, c’est le gâteau. # Il faut attendre les prochains arbitrages budgétaires pour pouvoir se faire une idée des possibilités d’action du ministère de l’écologie, d’ici la fin de l’actuelle législature. # Une étude synthétique 40 pages écrites par des professionnels de l'équipe de Rédaction du magazine RiskAssur-hebdo. De longue date la question ne se posait pas, les courtiers d'assurances percevaient une commission calculée sur la prime et versée par les compagnies d'assurances. Mais depuis, les assurés, les compagnies et les intermédiaires s'interrogent sur la forme que doit prendre la rémunération des courtiers d'assurances. En 2010, quel est le point de vue de la profession ? Nous avons mené une enquête et les résultats sont, parfois, inattendus. Un dossier exceptionnel disponible sur l'App Store, à lire confortablement sur votre iPad : http://itunes.apple.com/fr/app/evolremucourtier/id392062741?mt=8 Cliquer ICI pour lire d’autres articles |
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