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Le ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, Bruno Le Maire, vient d’annoncer un plan de 40 actions pour assurer une sécurité sanitaire optimale dans le secteur animal et végétal.
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Ce plan est devenu nécessaire face à la mondialisation des échanges et à l’émergence de maladies, dont certaines sont transmissibles à l’homme, pour adapter la politique de sécurité sanitaire française aux nouveaux enjeux et aux nouvelles menaces qui pèsent sur les consommateurs.
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Le plan a été élaboré dans le cadre des Etats généraux du sanitaire, à l’occasion d’un débat, le premier de son genre au plan national„ portant sur la santé des animaux et des végétaux au sens le plus large du terme.
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Les Etats généraux ont rassemblé pendant trois mois plus de 300 professionnels et experts de la santé animale et végétale et ont produit plus de 100 contributions, dont le ministère s’est inspiré pour l’élaboration du plan.
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Le plan a été défini autour de 5 axes dont les principaux ont pour objet :
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1. De mieux anticiper les risques.
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Une plateforme d’épidémio-surveillance animale sera désormais disponible dans chaque région afin de détecter le plus tôt possible les risques émergents.
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Une cellule nationale d’épidémio-surveillance végétale devra également être créée afin de consolider des dispositifs de surveillance biologiques en cours de déploiement au niveau local.
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Les organismes agricoles des différentes filières seront fédérés au sein d’instances régionales dédiées aux questions sanitaires, afin de mieux coordonner les actions.
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2. D’assurer une meilleure formation des acteurs de la santé animale et végétale.
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Les éleveurs devront pouvoir effectuer sur leurs animaux certains soins et actes de prévention, dans la mesure où ils ont été formés et ont la compétence nécessaire, dans l’objectif d’une responsabilité accrue.
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De même, dans le domine végétal, des guides de bonnes pratiques d’hygiène seront diffusés.
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Par ailleurs, l’enseignement général agricole développera les formations nécessaires pour que chaque exploitant agricole maîtrise, toujours mieux, les mesures d’hygiène et les règles sanitaires applicables à son activité.
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L’enseignement vétérinaire devra, de son côté, se diversifier et étendre son activité à d’autres domaines comme les industries pharmaceutiques et agro-alimentaires, la recherche et l’exercice vétérinaire en milieu rural, très différent de celui de l’exercice en ville.
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3. De concourir à une meilleure gestion de la politique sanitaire.
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Désormais, les maladies et dangers sanitaires feront l’objet d’une nouvelle classification qui déterminera les priorités de l’action de l’Etat et des professionnels.
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Les acteurs des questions sanitaires dans les filières animales et végétales feront l’objet de regroupements en pôles régionaux.
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L’accent est mis sur la vigilance accrue aux frontières avec une nouvelle organisation des contrôles sanitaires, reposant sur la création d’un service d’inspection aux postes frontaliers, le Sivep, un service à compétence nationale.
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Enfin un dernier axe, dont dépend la réussite du plan, est celui de l’optimisation de sa gouvernance et son financement, dont on ignore, au stade actuel, tout.
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