Mens sana in corpore sano

Une âme saine dans un corps sain, c’est la devise qui pourrait être celle du Programme national de nutrition santé, le PNNS 2005-2010, dont la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, vient de faire le bilan, en attendant, d’ici quelques semaines, la présentation d’un nouveau PNNS, qui doit en assurer la continuité.
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Le PNNS a pour vocation à inciter les Français à adopter des habitudes alimentaires plus saines et à pratiquer des activités physiques, afin de réduire les risques de survenues de maladies comme certains cancers, le diabète ou l’obésité.
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Selon le rapport conjoint de l’Inspection générale des affaires sociales, l’Igas et le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux, le CGAAE, le PNNS 2005-2010 a rempli de manière plutôt satisfaisante les objectifs assignés en termes de promotion de bons comportements alimentaires, avec les moyens humains et financiers qui lui ont été attribués.
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Le rapport souligne la portée internationale du Programme qui est un exemple et une référence pour der nombreux pays étrangers.
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La ministre a rappelé que le PNNS est une œuvre collective car pas moins de 203 villes, huit communautés de communes et quatre départements participent à son application.
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Les entreprises sont également fortement impliquées dans ce programme, en sachant que 18 groupes nutritionnels qui visent à améliorer la qualité de leurs des produits, ont signé depuis 2008 les chartes qui les engageant.
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Sur le terrain, de nombreuses actions ont été mises en œuvre, notamment dans les quartiers, les établissements scolaires, les maisons de retraite et les centre d’aide alimentaires.
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La présentation de ce bilan a été l’occasion pour Roselyne Bachelot de se réjouir des résultats très encourageants du dispositif, en termes d’habitudes de consommation alimentaire et d’hygiène de vie.
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De ce dispositif, le grand public a certainement retenu la recommandation, bien que manquant de précision quant aux quantités recommandées, de consommer cinq fruits et légumes par jour, alors que beaucoup de personnes n’ont ni l’occasion, ni les moyens, de suivre celle-ci.
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Parmi les objectifs visés par le PNNS, il faut mentionner la préconisation de l’activité physique et la lutte contre le surpoids et l’obésité, particulièrement chez les enfants.
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Maintenant, il s’agit pour la ministre de la Santé de poursuivre la dynamique déjà développée en citant notamment la complémentarité du PNNS avec le Programme national pour l’alimentation du ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, Bruno Le Maire.
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Parmi les actions prioritaires à développer, elle a mis en avant la lutte contre les inégalités en matière de santé, la prise en charge de l’obésité, la promotion de l’activité physique et le renforcement de l’action de lutte contre la dénutrition des personnes âgées.
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C’est un vaste programme qui reposera sur l’information et sur l’orientation vers des choix nutritionnels indispensables pour assurer une bonne santé des Français et sur le développement des stratégies de dépistage.
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La mise en pratique individuelle du PNNS est une sorte de gestion du risque santé, appliquée à soi même et dont on pourra mesurer les effets sur sa santé.