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Le cri d

Le cri d’alarme de l’Agence internationale de l’énergie (AIE)

Article lu 14209 fois, depuis sa publication le 04/12/2009 à 10:15:00 (longueur : 3630 caractères)


Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie, Le Word Energy Outlook 2009, a été publié le 10 novembre 2009, à un moment où l’on commençait par admettre que la Conférence internationale sur le climat programmée en décembre par l’ONU à Copenhague, ne tiendrait pas ses promesses.
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Le rapport de cette agence de l’Organisation et du développement économiques, l’OCDE, ne contient pas de recommandations nouvelles, ni de scénarios inédits pour limiter le réchauffement climatique, il ne fait que reprendre avec consistance son message devenu traditionnel, que l’on peut énoncer comme suit :
Il faut réduire l’empreinte carbone du secteur de l’énergie et instaurer, de toute urgence, en passant par un New deal, l'usage d'énergies propres.
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Deux scénarios s’offrent aux pays de l’OCDE et aux nations émergentes, poursuivre la tendance actuelle, qui met la planète sur une trajectoire dangereuse ou investir massivement dans les économies d'énergie et les technologies peu émettrices de CO2.
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Cette seconde option suppose que les gouvernements modifient en profondeur leurs choix énergétiques et que les industriels prennent leur responsabilité.
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L’AIE prévoit dans le premier cas une remontée moyenne des températures de six degrés en 2100, causant des dégâts irréparables.
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Le second scenario doit permettre de ramener les émissions de CO2 à 450 ppm (parties par million), objectif fixé en 2007 par le Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat de l’ONU, afin de limiter la hausse des températures à deux degrés en 2100 . #
Pour l’AIE, il faut un signal clair pour encourager le déploiement des technologies bas-carbone, plaidant pour un développement de l’éolien, du solaire, des agro-carburants, du nucléaire et du captage-stockage du CO2.
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Dans cet ordre d’idées, elle pense à un prix de la tonne de carbone de l’ordre de 50 dollars en 2020.
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Les actions indispensables pour réaliser cet objectif seront plus coûteuses que la politique du laisser faire, avec un surcoût de 7 000 milliard d’euros sur 20 ans, à répartir entre transports, construction et production d’électricité.
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Cette somme qui représente entre 0,5 et 1,1% de la richesse mondiale, sera en partie compensée par la réduction de la facture énergétique.
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Pour l’AIE, la rapidité de réaction des gouvernements est cruciale car chaque année qui passe réduit la fenêtre de tir et accroît le coût de la transformation du secteur de l’énergie, en espérant un accord solide à Copenhague, bien qu'actuellement il soit en voie d’être différé d’un an.
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Pour réaliser cet accord, il faudrait, sous l’égide de l’ONU, arriver à rapprocher le possible du souhaitable, avec un objectif commun, celui de limiter la hausse de la température, désormais inévitable, à 2% d’ici 2100.
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Les études confirment que les pays pauvres seront les premières victimes du changement climatique, alors même qu'ils sont de faibles émetteurs de gaz à effet de serre, et qu’ils en sont les moins responsables.
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La question qui se pose est de savoir de quel pourcentage il faudrait devoir réduire les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 pour éviter le désastre annoncé.
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Les pays pauvres représentés par la coalition des 77 pays en voie de développement, dont la Chine réclament une diminution des émissions de 40%, une réduction inenvisageable pour les Nations Unies, alors que les pays développés ont proposé une réduction de leurs émissions de 11 à 15% d’ici 2020 et ce par rapport à 1990.
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Face à ces divergences, la Conférence de Copenhague n’aboutira pas à la signature du traité international, pour laquelle il aura à se réunir.



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