Le comportement des conducteurs en France

L'objectif de ce dossier est de faire l'état des lieux du comportement des conducteurs en France, mais également de faire un constat de l'évolution et de ce qui doit encore s'améliorer pour la sécurité sur nos routes.
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Nous aborderons plusieurs aspects du comportement des conducteurs, tels que : l'alcool, le téléphone, le port de la ceinture de sécurité, le respect des interditances.
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Conducteur et respect des interdistances
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S'il est bien un sujet qui ne préoccupe que peu les conducteurs c'est la distance de sécurité qu'ils laissent entre eux et le véhicule qu'ils suivent. Il suffit de regarder sur les routes et autoroutes les voitures filants à grandes vitesses en ne laissant qu'une distance minimum.
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Pourtant le code la route est très clair sur le sujet, l'article R 412-12 du Code de la route précise que « lorsque deux véhicules se suivent, le conducteur du second doit maintenir une distance de sécurité suffisante pour pouvoir éviter une collision en cas de ralentissement brusque ou d'arrêt subit du véhicule qui le précède. Cette distance est d'autant plus grande que la vitesse est élevée. Elle correspond à la distance parcourue par le véhicule pendant un délai d'au moins deux secondes ».
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Ce qui représente, rappelons-le, deux bandes blanches sur autoroute à 130 Km/h.
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Selon les chiffres publiés par l'ONISR, il n'y a que peu d'amélioration dans le comportement des conducteurs. Si en 2002, 30,3 % ne respectaient pas une interdistance suffisante c’est-à-dire un TIV (temps inter-véhiculaire) de moins de 2 secondes, ce chiffre était de 28,6% en 2008.
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Remarquons qu'en circulation dense le TIV est nettement moins bien respecté. En 2002, près de 60% des conducteurs laissaient un TIV inférieur à 2 secondes, ce chiffre est descendu à un peu plus de 56 % en 2008.
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Ne pas respecter une distance de sécurité paraît anodin, pourtant 15 % des accidents corporels sont dus à des collisions par l'arrière.
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D'ailleurs, les assureurs ne s'y trompent pas, en cas de choc « avant » contre « arrière », la norme CGIRSA considère comme responsable à 100 % le conducteur du véhicule ayant le choc à l'avant. Effectivement, le conducteur doit toujours rester maître de son véhicule.
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Conducteur et Alcool
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Personne n'ignore que alcool et conduite automobile ne font pas bon ménage, pourtant encore trop souvent des conducteurs prennent le volant après avoir bu plus que raison.
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Lire la suite dans le numéro 144 du 2 octobre 2009 de RiskAssur-hebdo. Abonnement gratuit depuis le site internet du magazine, à l'adresse http://www.riskassur-hebdo.com/abo_hebdo.php