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Ce qu’il reste à faire à Cancun Après l’échec de la conférence sur le climat de Copenhague, dont les espoirs se sont reportés sur la conférence suivante qui se tiendra dans quelques jours à Cancun au Mexique, mais dont on attend, au mieux, une feuille de route pour les futures négociations. # Il ne suffit pas de jongler avec les milliards, il faut se demander qui va les payer, dans la conjoncture économique difficile actuelle. # On sait que l’ONU envisage la création de taxes pour lutter contre le réchauffement climatique et attend des suggestions d’un groupe consultatif chargé de trouver 100 milliards de dollars par an, somme qui correspondent à l’engagement financier pris à Copenhague par les pays développés. # Le groupe consultatif, préconise des financements alternatifs comme des taxes sur les transports et sur les transactions financières. # Bien que non décidé officiellement, l’objectif visé par la communauté scientifique est de limiter la hausse de la température de la planète à 2 degrés, par référence à l’accord non contraignant conclu à Copenhague par un certain nombre d’Etats. # Pour le moment, les engagements annoncées par les pays dans le cadre de l’accord de Copenhague pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas, dans l’ensemble, à la hauteur de ce qui serait nécessaire pont atteindre cet objectif, qui s’éloigne, avec le temps qui passe. # Tandis que, selon ce rapport, la planète devrait consommer dans 25 ans 36% d’énergie en plus par rapport à 2008, cette hausse moyenne masque d’importantes disparités. # # Ainsi, les pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économique, POCDI., dont l’AIE est l’organe d’étude énergétique, verront leur demande d’énergie croître très lentement par rapport à celle des pays émergents, qui ont d’immenses retards à rattraper. # La consommation de combustibles de la Chine, qui est dans cette situation de rattrapage, a été en 2000 quatre fois plus forte qu’au cours de la décennie précédente, ce qui explique qu’en 2035, sa demande représentera 22% de la demande globale, contre 17% aujourd’hui. # Malgré leur effet désastreux sur le réchauffement climatique; les énergies fossiles, charbon, pétrole et gaz naturel devraient demeurer en 2035 les sources dominantes, en marquant une croissance de 18 %, par rapport à 2009. # La consommation de pétrole sera, sauf évènement imprévu, de 99 millions de barils par jour, tirée par la Chine pour ses besoins en carburant pour ses transports. # Pour cette raison, l’AIE table sur une hausse du cours du prix du brut jusqu’à 130 dollars en 2035, contre un cours qui tourne en ce moment autour de 87 dollars le baril. # Il est hautement probable que le prix du brut augmentera tout naturellement en fonction de la demande, mais annoncer un prix à l’horizon 2035 semble bien téméraire. # Par contre, grâce à de nouvelles sources de production, le gaz naturel devrait être plus abondant que par le passé et devenir l’une des principales sources d’énergie dans les aimée à venir, sous réserve des possibilités exploitation de celles-ci. # Il s'agit notamment de l’exploitation de schistes dont on peut à la fois extraire des hydrocarbures liquides et gazeux et qui existent en grande quantité au Canada, dans les provinces du Québec et de ns l’Alberta. # Cependant, la mise en exploitation des schistes présente d’énormes problèmes pollution, par l’émission de gaz à effet de serre, non encore maîtrisés. # En raison des prix de plus en plus élevés et grâce aux efforts attendus des gouvernements, pour promouvoir d’autres voies, la part du pétrole devrait reculer au cours des années à venir, au profit des énergies renouvelables, mais aussi du développement inéluctable, malgré les manifestations d’hostilité, de l’énergie nucléaire. Cliquer ICI pour lire d’autres articles |
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