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Il n’existe pas de définition officielle de la canicule, car il s’agit d’une notion relative, différente selon les zones géographiques, celle que nous appliquons en France diffère de celle à appliquer en Afrique ou en Scandinavie.
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On considère chez nous qu’il y a canicule lorsque la température atteint ou dépasse 30 degrés pour le nord de la France et 35 degrés pour le sud, le jour et qu’elle ne descend pas en dessous, respectivement de 18 et de 20 degrés, la nuit et cela pendant 3 jours consécutifs. #
C’est cette situation que nous venons de connaître à Paris du 8 au 11 juillet.
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Une étude publiée fin mai dans la revue Geophysical Research Letter par le service météorologique britannique apporte quelques éléments de compréhension du phénomène.
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Tout le monde peut constater de tout temps que les villes retenaient davantage la chaleur qu’un environnement rural et que celui qui travaille centre-ville, mais habite à l’extérieur, trouve en rentrant, après un trajet souvent harassant, la récompense d’un peu de fraicheur.
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Les chercheurs, qui proposent une modélisation des effets du changement climatique sur les villes démontrent qu’elles sont plus sensibles à ces changement qu’ailleurs et que dans les prochaines années, elles connaîtront une augmentation de la température moyenne de plus en plus importantes, avec des hausse de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.
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Il faut savoir que l’environnement urbain laisse peu de place à la végétation et que le béton et l’acier des immeubles, plus le bitume de la voierie, constitue un effet « îlot de chaleur urbain » qui se transformer mécaniquement en radiateur la nuit.
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Selon les chercheurs cette chaleur emmagasinée dans la journée sera encore plus importante avec l’augmentation du dioxyde de carbone et les zones urbaines vont continuer à se réchauffer plus vite que les zones rurales, riches en végétation.
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Les chercheurs n’hésitent jamais à faire quelques projections sur le long terme ainsi, selon leurs prévision, en 2050, les températures nocturnes pourraient grimper en ville, comme les températures diurnes entre 2,7 et 5 degrés, en fonction de l’importance des îlots de chaleur, ce qui implique une augmentation des nuits chaudes et des périodes de canicule.
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Selon ces mêmes prévisions, d’ici une quarantaine d'années, 70% de la population de la Terre pourrait vivre en ville, ce qui pourrait, en raison du réchauffement atmosphérique, avoir des conséquences importantes en termes de santé publique et qui conduit centaines grandes ville à chercher des solutions de réduction des îlots de chaleur.
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Aujourd’hui, le nombre de mètres carrés de parcs et jardins par habitant, varie d’une grande ville à l’autre, dans des proportions considérables.
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La ville de Paris compte 14,5 m2 par habitant en comptant les bois de Vincennes et de Boulogne, contre 36 m2 pour à Amsterdam, 59 pour Bruxelles et 321 pour Rome.
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L’étude à laquelle nous nous référons a été commentée d’une manière narquoise dans le New York Times où l’on peut lire « L’effet de refroidissement de la nuit deviendra plus un souvenir qu’une réalité » pour conclure « Si vous ne supportez pas la chaleur, de nouvelles recherches vous suggèrent de déménager loin des villes ».
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