|
|||||||||||||||||||
|
Essayer RiskAssur PRIVILEGE, |
|||||||||||||||||||
On sait que les résultats des soins des cancers dépendent de la rapidité avec laquelle les cancers sont détectés, d’où la multiplication des campagnes de dépistage lancées par les pouvoirs publics à cet égard.
#
Les soins prodigués permettent généralement de stabiliser un cancer en éradiquant les cellules cancéreuses présentes mais pour obtenir une véritable guérison, il est essentiel d’intervenir avant que les cellules cancéreuses ne passent dans le système sanguin ou lymphatique, entrainant un risque de métastases et l’apparition, au bout d’une période de rémission plus ou moins longue, de cancers secondaires.
#
Pour cette raison, le corps médical parle plutôt de rémission que de guérison, tout au moins en s’adressant à l’entourage du malade.
#
C’est pour cela que l’on a noté avec intérêt la possibilité, dans un avenir que l’on n’espère pas trop lointain, de détecter des cancers grâce un simple test de l’haleine, qui ne serait pas plus compliqué à manipuler qu’un alcooltest.
#
Les premières études réalisées à Jaffa en Israël par l’Institut technologiques Technion qui permettent de différencier par haleine des personnes souffrant d’un cancer des personnes saines, ont été évoquées il y a un an par les chercheurs de cet institut.
#
L’analyse de l’haleine pour détecter un cancer repose sur un constat dont les techniciens de l’Institut Technion se sont inspirés, selon lequel une tumeur qui évolue dégage des composés organiques volatiles, que l’on peut retrouver dans le souffle de la personne qui en est atteinte.
#
Depuis, une équipe internationale qui travaille sur à un « nez électronique » a découvert des détecteurs, comprenant notamment des nanoparticules d’or, non seulement capables de détecter la présence d’un cancer, mais aussi de déterminer sa nature.
#
En fait, les premiers résultats ont été obtenus sur les cancers les plus courants, colorectal, sein, prostate et poumon, à l’origine de 60% de la mortalité.
#
L’expérience dont les chercheurs font aujourd’hui état a été menée auprès de 177 volontaires, âgés de 20 à 75 ans, qui ont été soumis au test juste après avoir diagnostiqué chez eux un cancer, selon les techniques traditionnelles.
#
On a constaté que l’âge et le sexe de la personne testée n’a pas d’incidence sur le résultat.
#
Selon certains chercheurs il reste encore des années de travail, mais il devrait être possible, selon d’autres, en procédant par étapes, de mettre au point un premier test permettant à un médecin généraliste de savoir si une personne souffre ou non d’un cancer.
#
Ce premier résultat, bien que limité rendrait, possible la poursuite de l’examen d’un malade déclaré porteur d’un cancer, par les moyens traditionnels, pour pouvoir le situer en vue de son traitement.
#
Quoi qu’il en soit, on sait déjà qu’il s’agira d’un procédé rapide, non douloureux et potentiellement peu couteux.
#
Alors qu’il faut souvent entre quatre jours et quatre semaines pour obtenir le résultat d’un examen traditionnel, le test du futur permettrait d’obtenir un résultat en moins d’une heure, sans recours à un personnel hautement spécialisé.
#
Laissons-nous surprendre par les initiatives à venir, car le sujet est trop important pour le laisser s’enliser selon les errements du passé.
|
![]() ![]() Sommaires de RiskAssur-hebdo
A la une |
| ©
2000/2025 par FRANOL Services - riskassur
est une marque déposée par FRANOL Services / ISSN
1632-3106 |
|
| Numéro
de dépôt 702978 CNIL fait le 1 février 2001 en application de l'article 16 de la loi du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. |
|
| RiskAssur
et RiskAssur-hebdo sont des éditions de FRANOL Services - Immeuble Val de Loire - 4 passage de la Râpe - 45000 Orléans - tel :02 38 21 30 88 RCS Orléans 339 587 768 - SARL de 7 622,45 € - Gérant : Olivier Kauf - données légales |
|