Baisse en 2009, des victimes des catastrophes naturelles

Selon le bilan établi par le Centre de recherches épidémiologiques, le CRED, qui est un organisme belge travaillant pour l’Organisation mondiale de la santé l’OMS, sur les onze premiers mois de 2009, 245 sinistres ont touché 58 millions de personnes et fait 8 900 morts.
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Si on regarde ce chiffre plus en détail, on note notamment les 200 morts dans les incendies dans l’Etat australien de Victoria, les 300 personnes victimes du séisme de l’Aquilla en Italie, les centaines de tués par un tremblement de terrer de sur l’île de Sumatra et les victimes du typhon Parma aux Philippines.
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Pour l’OMS, ces chiffres constituent paradoxalement une bonne nouvelle, car ils marquent une forte baisse par rapport aux années antérieures qui se situent, depuis le début de la décennie dans une fourchette beaucoup plus haute.
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Ainsi, en 2008, un total de 349 cataclysmes a touché 216 millions de personnes et provoqué 235 000 morts et en 2004, le tsunami du 26 décembre , avait fait, en cette fin d’année, à lui seul environ 220 000 morts.
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Un des principaux enseignements de la nouvelle étude est la confirmation de l’étroite corrélation entre risques naturels et changement climatique ,auquel elle attribue 91% des désastres de 2009 et lui impute directement 79% des victimes.
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Tempêtes et inondations constituent les risques majeurs, notamment en Asie où 48 millions de personnes en ont souffert en 2009 et, selon la représentante des Nations unies pour la stratégie internationale de réduction des risques : « Les catastrophes climatiques restent en tête de liste et elles continueront à affecter davantage de personnes dans le futur ».
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Cette prévision s’inscrit dans les conclusions du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat le Giec , selon lesquelles la hausse des températures entraîne une accentuation des phénomènes extrêmes, précipitations et inondations d’un côté et sécheresse de l’ autre.
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A cet égard, il faut noter que les chiffres du CRED tiennent pas compte des effets sur le long terme de la sécheresse qui sévit depuis plusieurs années dans la Corne de l’Afrique, au Kenya, en Somalie ou en Ethiopie et qui menace de famine des millions d’habitants.
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Un rapport publié au printemps 2009 par le Forum humanitaire mondial, prenant en compte la malnutrition et les maladies, évaluait à plus de 300 millions le nombre de personnes frappées chaque année par des catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique.
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En outre, les récentes observations satellitaires indiquent que l’élévation moyenne des mers de 3,4 millimètres par an au cours des 15 dernières années est supérieure de 80% aux prévisions et devrait se traduire par des cyclones plus violents.
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Grâce au progrès de la surveillance, la prévision et l’alerte, associés à des réponses efficaces aux situations d’urgence sur le terrain, permettent de sauver des vies observe, l’Organisation météorologique mondiale.
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Cependant, la plupart des pays en voie de développement, qui sont aussi les plus exposés, ne disposent pas des infrastructures techniques nécessaires.
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Pour ce qui est des sinistres d’origine géologique, les éventuels signes précurseurs restent mal connus et l'on peut seulement mettre en place des dispositifs d’alerte aux tsunamis.