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Les villes et villages touchés par les pires glissements de terrain de l’histoire du Brésil attendaient mercredi les millions de dollars d’aide promis par le gouvernement, alors que le nombre de victimes a atteint 718.
Quelque 1.500 sauveteurs, dont 700 militaires appuyés par une vingtaine d’hélicoptères, venaient en aide aux survivants et se déployaient en direction des villages encore isolés, une semaine après les pluies diluviennes qui ont frappé la montagne, à une centaine de kilomètres au nord de Rio.
Pour la première fois, des médecins militaires sont arrivés à bord d’un hélicoptère à Poço Fundo, dans la localité de Sao José do Vale do Rio Preto, pour vacciner enfants et adultes contre le tétanos et la diphtérie.
"Quand la montagne a commencé à s’ébouler dans la nuit de mercredi, nous sommes sortis de notre maison et nous sommes descendus nous réfugier dans une maison près de la rivière", a raconté à l’AFP Juliana de Olive ira.
Dans ce village, tout n’est que destruction: le rio Preto a emporté des rangées entières de maisons. Souvent, il ne reste plus qu’un mur debout.
"A sept heures du matin, le niveau de la rivière a monté soudainement et a tout emporté. Par chance, personne n’est mort parce qu’on était réveillés", a dit Juliana, son enfant de deux ans dans les bras, en recevant des médicaments contre la fièvre qu’elle a attendus pendant une semaine.
La plupart des victimes ont été surprises dans leur sommeil, aux premières heures de mercredi, le 12 janvier.
Les pluies saisonnières, habituellement fortes, se sont cette fois-ci abattues avec une violence extrême, déversant en quelques heures l’équivalent d’un mois entier de précipitations, déclenchant des avalanches de boue, d’arbres brisés et de rochers qui ont tout submergé.
Mercredi, selon un nouveau bilan provisoire de la Défense civile, 339 personnes ont trouvé la mort à Nova Friburgo, 295 à Teresopolis, 63 à Petropolis, et 21 dans le village de Sumidouro. Environ, 14.000 personnes étaient sans abri après avoir perdu ou abandonné leur maison.
Confrontée à son premier grand défi depuis qu’elle a succédé le 1er janvier au populaire Luiz Inacio Lula da Silva, la présidente Dilma Rousseff a accordé
60 millions de dollars d’aide immédiate aux sinistrés.
La Banque mondiale a également annoncé mardi qu’elle prêterait au Brésil
485 millions de dollars pour financer la reconstruction et la prévention, avec une première tranche de 29 millions devant être approuvée dans les prochaines semaines.
Vivement critiqué pour l’impréparation du pays face à des désastres qui se répètent tous les ans lors de la saison des pluies, le gouvernement a annoncé la mise en place d’ici à 2014 d’un système d’alerte et de prévention, déjà promis en 2005. "Six ans plus tard, le Brésil n’a pratiquement rien fait", accuse le journal Estado de Sao Paulo.
Au banc des accusés: l’occupation illégale sur les flancs des collines où des milliers de maisons précaires ont été édifiées.
A Nova Friburgo, la municipalité a commencé vendredi à avertir des milliers d’habitants vivant dans des zones à risque qu’ils allaient devoir abandonner leur maison, a constaté l’AFP.
Une équipe de la Défense civile a parcouru les rues escarpées d’une favela à flanc de coteaux pour prévenir un à un les habitants.
"Jusqu’à présent, les gens coopèrent parce qu’ils sont encore paniqués par ce qui s’est passé. Mais s’ils résistent, nous devrons employer la force", a assuré un responsable de la Défense civile.
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NOVA FRIBURGO (Brésil), 19 jan 2011 (AFP) - Par Yana MARULL
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