Bloc-notes du 6 janvier 2011

2011 est une année pour les patrons, comme on peut le dire en plaisantant
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En effet la moitié des jours fériés, tombent, hasard du calendrier, un week-end, donc pas de ponts à combler, mais des compensations à négocier, car si l’année compte bien les onze jours fériés règlementaires, ils tombent mal.
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Même le 1er mai, déclaré jour férié en son temps, pour permettre aux syndicats d’organiser les défilés traditionnels sans avoir recours à la grève, tombe cette année un dimanche.
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Il n’y a que l’Ascension qui tombe toujours un jeudi et les lundis de Pâques et de la Pentecôte qui sont, par définition à l’abri des surprises du calendrier.
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Fait plus remarquable encore, nous aurons un mois de mai sans jours fériés, contre au moins deux habituellement.
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Les seuls salariés à ne pas être touchés sont ceux, et il y en aura de plus en plus, qui ne connaissent pas les week-ends obligatoirement chômés.
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Le financement de la dépendance, peut-être plus ardu que prévu
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Alors que Roselyne Bachelot, en sa qualité de ministre de la Solidarité, assistée de la secrétaire d’Etat Marie-Anne Montchamp, attachée à son ministère, lance ses premières consultations politiques, on sait seulement que le coût de la dépendance, hors frais de santé à la charge de l’Assurance maladie, atteindra progressivement, dans un premier temps 30 milliards d’euros par an, pour le maintien à domicile ou en maison de retraite des personnes dépendantes.
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Aujourd’hui, le cout du maintien à domicile engendré par la dépendance est estimé au minimum à 1 800 euros par mois et entre 2200 et 2900 euros en moyenne en maison de retraite.
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Ce cout pèse actuellement sur les familles et sur les départements, en charge de la gestion de l’Allocation personnalisée pour l’autonomie, l’APA, qui s’est élevé en 2010 à près de 6 milliards d’euros et dont le financement est de moins en moins assuré.
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La promesse faite par l’Etat aux départements de prendre en charge 50 % de l’APA n'a jamais été respectée totalement, faute de moyens accordés à Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, alimentée pour l’essentiel par les retombées de la journée de solidarité instaurée après la canicule de 2003, qui en a la charge.
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D’après les statiques mis à la disposition des médias, la part remboursée de l’APA est tombée progressivement de 43% à 27% en 2010.
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Il s’agirait dans l’immédiat de porter l’APA ou le régime qui s’y substituera à la hauteur des besoins, en tenant compte des possibilités contributives des bénéficiaires.
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C’est du financement de la nouvelle 5ème branche de la Sécurité sociale, qui risque de devenir, avec le temps qui passe l’Alésienne du 21è siècle, dont il s’agit .
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C’est dans ce but que Roselyne Bachelot et Marie-Anne Montchamp entendront dès à présent les organismes patronaux et syndicaux, mais aussi les représentants du monde associatif et professionnel, dont ceux des organismes d’assurances.
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Les besoins étant connus, il s’agit de les financer, en heurtant le moins possibles les intérêts en présence, alors que la saison des élections s’approche.
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On parle d’une possible extension de la CSG et d’une nouvelle journée de solidarité.
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Le rôle de l’assurance privée reste à définir, facultative elle exclut ceux qui n’ont pas les moyens de la souscrire et obligatoire elle pèsera sur le pouvoir d’achat de ceux qui y seront soumis.
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Rappelons que les solutions à apporter au financement de la dépendance font partie des objectifs prioritaires du Chef de l’Etat.
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2010 une année « horibilis » au regard des catastrophes naturelles
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Les grands réassureurs mondiaux sont bien placés pour dresser la statistique des sinistres, tout au moins pour ce qui est des dommages pris en charge par les assureurs.
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Ainsi Munich Re et Swiss Re en ont dressé les premiers bilans.
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Selon Munich Re, l’année passée a été la plus meurtrière depuis 1983, en comptant au total 950 évènements, contre une moyenne annuelle de 615 au cours de ces 30 dernières années.
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Faut-il y voir un effet du réchauffement climatique ?
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L’assureur leur impute 295 000 morts et 130 milliards de dollars de dégâts.
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Dans les pays les plus développés, les catastrophes ont été peu meurtrières mais très couteuses pour les assureurs, bien que jamais totalement assurés : la tempête Xynthia a causé 6,1 milliards de dégâts, pour la moitié assuré et les tornades, aux Etats-Unis, assurés aux trois quarts, ont causé 4,7 milliards de dommages.
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Swiss Re table sur 222 milliards de dollars de dégâts pout l’économie et 260 000 décès, en y incluant les catastrophes imputables à l’homme, comme la pollution dans le golfe du Mexique, ce qui fait que leurs estimations sont assez cohérentes.