Bloc-notes du 4 janvier 2010

Après le secret défense, la secrète sécurité



Depuis quelques années la tradition, partie de Strasbourg veut d’allumer la nuit du 31 décembre des feux de joie, en incendiant les voitures de ses voisins.



Le nombre de voitures brulées à l’occasion de la Saint-Sylvestre se chiffre, malgré la vigilance des forces de police, par centaine et le gouvernement en dressait le 1er janvier de chaque année le « sinistre »bilan.



Cette année, le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a décidé de ne pas publier de chiffres sur les voitures brulées à la Saint-Sylvestres, pour mettre fin au concours, au palmarès a-t-il déclaré la veille.



Pour lui, « Il s’agit de mettre fin à cette tradition malsaine consistant à valoriser des actes criminels et le comportement de ceux qui incendient les voiture des honnêtes gens ».



Depuis, il a confirmé dans un communiqué qu’un bilan annuel du nombre de voitures brulées sera rendu public courant janvier.



De quoi apaiser la circulation à Paris



Fini le temps de faciliter aux voitures la circulation dans Paris, voulue par le Président Pompidou dont la voie sur berge de la rive droite porte le nom.



Son successeur, Valérie Giscard d’Estaing a interrompu la construction de la voie sur berge de la rive gauche, dont il s’agit d’ici 2012 de fermer au trafic automobile la section située ente Solferino et le pont de l’Alma.



Les automobilistes étaient sur le point d’en mesurer les conséquences sur la circulation en grandeur réelle, du fait de la fermeture des voies sur berges à cause de la crue de la Seine, mais seulement pendant les vacances de fin d’année.



Malheureusement pour le test, mais heureusement pour les automobilistes à Paris, la décrue de notre fleuve qui traverse la capitale a permis la réouverture des voies sur berges juste avant la rentrée des franciliens.



La fermeture des voies sur berges fait partie de la politique d’apaisement de la circulation dans Paris, qui consiste à réduire progressivement l’espace réservé à la circulation automobile, qui de ce fait ne s’améliore pas, malgré la diminution du nombre de véhicules en circulation.



Assez parlé de voitures, il y a aussi les ours qui posent problème



Jusqu’au 4 février prochain, le préfet des Pyrénées-Atlantiques consulte les citoyens des Pyrénées sur le prochain lâché d’une nouvelle jeune ourse slovène, que les ours mâles attendent avec l’impatience que l’on peut imaginer.



En effet, il s’agit de remplacer Franska, tuée en 2007, il y a trois ans, lors d’un accident de la route.



Ce n’est pas gagné pour eux, car la population se partage entre partisans de l’ours et les éleveurs de brebis qui bien qu’indemnisés si une brebis est égorgée, s’y sont opposés avec force.