Février 2010 : baisse de 15 % de la mortalité sur les routes en France
Article lu 9995 fois, depuis sa publication le 09/03/2010 à 07:40:00 (longueur : 1979 caractères)
La tendance observée en décembre 2009 se confirme, le mois de février 2010 constate une nouvelle baisse de la mortalité routière. Le mois de février 2010 enregistre 255 morts sur les routes, contre 300 en février 2009, soit une baisse de 15%. Ce qui est remarquable est que sur les 45 vie sauvées, 80% d'entre elles l'ont été dans la catégorie des usagers de deux-roues motorisés.
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Cela est dû aux mauvaises conditions climatiques qui ont certainement poussé nombre de conducteurs soit à être plus prudent, soit à ne pas prendre leur véhicule, mais également grâce à la prise de conscience croissante des usagers et la mobilisation des forces de sécurité.
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La Sécurité Routière précise qu'il s'agit du mois le moins meurtrier jamais enregistré sur les routes de France.
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Enfin, concernant les accidents corporels, le recul en février 2010, par rapport à février de l'an dernier est de -13,2%. Ainsi, le nombre de personnes hospitalisées diminue de -13,4% (1 599 hospitalisations) et le nombre de personnes blessés non hospitalisées de -9,9%.
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Sur les 2 premiers mois de l'année 2010, la diminution du nombre de tuées sur les routes par rapport aux 2 premiers mois de 2009 est de -66 morts, soit un recul de -11,2%. Il y a eu 522 morts sur nos routes, contre 588 sur la même péridee l'an dernier.
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Concernant le nombre d'accidents corporels, il recule de -17,4%, soit -1 640 accidents de moins sur janvier/février 2010 par rapport à janvier/février 2009. Sur la période le nombre de blessés est en diminution de -16,2% (dont -18,4% d'hospitalisés).
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Concernant les chiffres de février 2010, la Sécurité Routière rappelle que « Pour l’année en cours, ils reposent sur un dispositif de remontées rapides assurées en fin de mois par les forces de l’ordre. Il s’agit d’estimations provisoires des résultats du mois écoulé, offrant une marge d’erreur moyenne de l’ordre de 2,5 %, qui restent susceptibles d’évoluer dans ces limites jusqu’à l’arrêt des chiffres définitifs. »