Pour 2009, Atradius annonce une perte de 113,3 millions d'euros
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Atradius, spécialiste de l'assurance-crédit, du recouvrement et du cautionnement, affiche une perte de 113,3 millions d'euros pour 2009, contre une perte de 193,4 millions d'euros en 2008, soit une réduction 41,4 % de sa perte.
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Les revenus des activités d'assurance s'élèvent à 1 589,3 millions d'euros en 2009 contre 1 774 millions d'euros en 2008, soit un recul de plus de 10%, ceci en raison de la baisse du chiffre d'affaires de nos clients et des mesures de diminution des risques prises par Atradius.
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Au cours du second semestre de 2008 et du premier trimestre 2009, le ratio de sinistralité d'Atradius a atteint plus de 125% en raison de risques accrus sur des secteurs et des marchés présentant des probabilités de défaut de paiement élevées. L'exposition aux acheteurs très risqués a été réduite, ce qui a permis à la Compagnie d'accroître sa capacité à accompagner les besoins de couverture de risques raisonnables à court terme de ses clients. Dans le même temps, tout a été mis en œuvre pour répondre aux besoins à long terme des clients souhaitant obtenir plus de couvertures dès la reprise de l'économie et du développement de leurs activités. La diminution de l'exposition aux risques a donné lieu à une amélioration du ratio net de sinistralité à 77,1% pour l'ensemble de l'année.
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Isidoro Unda, CEO d'Atradius, a déclaré « Anticipant la crise économique, nous avons pris des mesures fermes au cours du second semestre de 2008 afin de réduire l'impact de la récession mondiale sur les risques que nous partageons avec nos clients ».
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Les revenus des services ont progressé de 14,5% à 15 millions d'euros, contre 13,1 millions d'euros en 2008. La hausse des revenus des services repose sur les activités de recouvrement de créances, qui affichent des revenus en progression de 19,8%. Les revenus issus des commissions de crédit à l'exportation qu'Atradius perçoit de l'État néerlandais se sont accrus régulièrement et conformément aux attentes.
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Les revenus nets d'investissements ont augmenté de 42,9% à 68,3 millions d'euros, contre 47,8 millions d'euros en 2008. Bien que les conditions de marché aient été moins sûres qu'en 2007 et qu'au cours des six premiers mois de 2008, l'environnement économique de la plupart des marchés s'est stabilisé au cours du second semestre de 2009, ce qui a favorisé une amélioration de nos conditions d'exploitation. Cela étant, a observé M. Unda, « nous continuons à adopter une démarche prudente dans nos activités, mais nous augmentons déjà nos couvertures ».
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Les prévisions en matière de croissance économique pour 2010 se situent dans le sillage des États-Unis, où l'on prévoit une croissance du PIB de 2,9%. La plupart des pays européens devraient suivre ce mouvement, mais en affichant des taux de croissance inférieurs de leur PIB: Allemagne (1,8%), R.-U. (1,5%), France (1,4%), Pays-Bas (1,2%), Italie (0,9%) et Espagne (-0,4%). Après avoir connu une chute de 12,3% en 2009, le volume mondial des transactions commerciales devrait s'accroître de 5,8% en 2010. La croissance de la production devrait contribuer à l'augmentation des ventes assurables pour 2010 et 2011.
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Isidoro Unda conclue « Nous observons des signes d'évolution positive sur la plupart de nos grands marchés. Le climat économique dans quasi toute l'Europe s'améliore. Ce rétablissement reste cependant encore fragile, car les restrictions de crédit sont maintenues partout en Europe, et la croissance sur des marchés comme les Pays-Bas, la Belgique et d'autres marchés centrés sur les exportations sera influencée par la relance dans des économies plus importantes comme l'Allemagne, la France, le R.-U. et les États-Unis. Si l'environnement économique continue d'appeler à la prudence, et en tenant compte de paramètres raisonnables, nous voulons avoir une démarche plus agressive pour assurer le développement de nos activités. »