Le contrôle de terres arables sur notre planète s’impose de plus en plus Article lu 16832 fois, depuis sa publication le 26/05/2010 à 16:00:00 (longueur : 2334 caractères)
Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO, une agence des Nations Unies dont le siège est à Rome, la production agricole doit croître de 70 % d’ici à 2050 pour répondre à l’augmentation de la population mais aussi à l’élévation de la demande de produits de plus en plus élaborés.
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Cette perspective aiguise les appétits des investisseurs, toujours à l’affut de la bonne affaire au point de faire de l’hectare de terre arable un actif spéculatif, principalement pour les financiers bien connus du monde des affaires.
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La possibilité de détenir un maximum de terres arables est aussi un élément stratégique pour les pays soucieux d’assurer leur sécurité alimentaire.
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Pour cette raison, des travaux sont menés au niveau de la FAO, mais aussi au sein des Nations Unies, sur le principe d’un investissement responsable dans l’agriculture.
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Il ne faut donc pas s’étonner que, selon le rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation, près de 20 millions d’hectares de terres arables auraient fait l’objet de négociations dans le monde, depuis 2006, soit en moins de quatre ans.
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Pour avoir une idée de l’importance de ces transactions, il faut savoir qu’elles ont porté sur une surface correspondante pratiquement sur celles de terres agricoles françaises.
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Les acquisitions de terres, n’ont pas commencé selon le rapporteur avec la crise alimentaire de 2008, mais leur rythme s’accélère depuis et la création de fonds d’investissement spécifiques se multiplient.
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Aux fonds souverains d’Etats, parmi lesquels il faut citer les pays du Golfe ou la Chine, il faut ajouter des investisseurs privés, locaux ou étrangers, qui malgré la crise, disposent de réserves financières disponibles, à investir.
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Pour Jacques Diouf, le directeur général de la FAO, il est nécessaire d’investir dans l’agriculture, mais attention, il ont un code de conduite pour les acquisitions, notamment dans les pays pauvres, qui n’ont pas les moyens politiques et économiques pour défendre leurs intérêts primaires.
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Ne manquez pas l'intégralité de cet article dans le numéro 176 du 28/05/2010 du magazine RiskAssur-hebdo. Abonnement gratuit depuis le site du magazine : http://www.riskassur-hebdo.com/abo_hebdo.php.
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