C’est au tour d’ADP et des transporteurs de s’expliquer sur la pagaille de la neige
Article lu 9200 fois, depuis sa publication le 14/01/2011 à 08:20:00 (longueur : 2309 caractères)
Les compagnies aériennes, au premier rang desquelles Air France, attendent d’Aéroports de Paris ADP , des explications sur la pénurie de glycol qui les a empêché de reprendre les vols , les avions étant en attente de dégivrage, alors que les pistes étaient redevenues praticables.
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Ici, les avis divergent sur l’état des stocks de glycol.
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Si la neige tombe en grande quantité, ce que personne ne peut empêcher, l’important est de pouvoir dégager, le plus rapidement possible les pistes, pour les ouvrir à la circulation.
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Chaque aéroport doit disposer de moyens en matériel et en personnel pour faire face aux intempéries prévisibles, ce qui justifie un autre débat, à savoir si les moyens dont dispose ADP répondent à cette exigence et s’ils ont été utilisés à bon escients.
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Quoi qu’il en soit, ADP avance un programme d’investissement supplémentaire de 80 millions d’euros en engins de déneigement et 20 millions en matériel de dégivrage des avions, pour être en mesure de faire face aux besoins à venir.
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Remarquons que le coût de ces investissements se retrouvera dans le calcul des redevances aéroportuaires réclamées aux compagnies.
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Cependant, il ne faut pas passer à côté de l’essentiel, du sort réservé aux passagers, les principales victimes de cette pagaille innommable.
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Si leur avion n’est pas arrivé à bon port et a été dérouté, s’ils ont raté leur correspondance ou que leur vol a été annulé, à cause des intempéries, c’est au transporteur qui leur a délivré le billet, de les prendre en charge.
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Il doit les informer sur les possibilités de poursuivre leur voyage et assurer leur hébergement et leur ravitaillement, leur fournir les moyens de communication, en attendant qu’ils puissent poursuivre leur voyage.
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Cela aussi a un coût que les transporteurs répercutes sur le prix des billets.
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L’exploitant de la plateforme aéroportuaire est responsable de l’évacuation des avions, du déchargement et de la conservation des bagages en attendant leur restitution aux passagers.
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Il doit mettre à la disposition des transporteurs des salons d’accueil des passagers et des comptoirs pour leur information, ce qui exige une collaboration avec les transporteurs, dont les voyageurs ne doivent pas faire les frais.
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A cet égard, tout reste à faire et pas seulement à Paris.