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L’assurance peut combler le vide, là où la solidarité nationale ne suffit plus à satisfaire les besoins de protection sociale des Français Article lu 10229 fois, depuis sa publication le 17/07/2009 à 15:00:00 (longueur : 2505 caractères)
La Sécurité sociale, mise sur orbite au 1er janvier 1946, était conçue pour couvrir la protection sociale des Français, de la naissance jusqu’à la mort.
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Pour cette raison, elle a été dotée de quatre branches : famille, santé, vieillesse, accidents du travail et, une 5ème branche est en gestation, celle de la dépendance, depuis que l’allongement de la durée de la vie humaine a révélé ce besoin.
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Or, depuis un certain temps, les déficits se creusent et, malgré la réduction de ses interventions, l’Etat ne peut plus prendre en charge seules les dépenses de protection sociale, justement au moment où les besoins de la population sont en augmentation constante, du fait de l’allongement de la durée de la vie humaine.
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Face à cette situation, les assureurs disposent de services et de produits qui répondent aux besoins de sécurité et de protection des Français, qui y font déjà appel massivement dans le domaine de la santé.
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Cette évolution permet aux pouvoirs publics de concentrer ses moyens au bénéfice de ceux qui en ont le plus besoin, en accordant d’abord à tous une garantie de base, confortée par les assurances complémentaires santé, proposées par un large éventail d’intervenant sur ce marché.
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L’Etat accorde une protection complémentaire à ceux qui n’ont pas accès à ce marché, en leur fournissant gratuitement la Couverture maladie universelle, CMU et la CMU complémentaire, le tout sous conditions de ressources bien évidemment.
La question de la retraite concerne tous les Français, alors que le régime de base des salariés du privé, malgré ses insuffisantes croissantes, est en déficit chronique.
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Les nouvelles règles qui s’avèreront indispensables pour tenter d’équilibrer les comptes, ne pourront qu’aggraver cette situation et obliger les Français à épargne toujours plus, pour leurs vieux jours.
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Les outils d’épargne existent et il appartient aux pouvoirs publics de les encourager par des dispositions fiscales incitatives.
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On peut inclure dans les outils d’épargne les plans des retraites entreprises et le Perp, qui n’a pas la faveur des épargnants, ce qui explique que leur instrument d’épargne préféré reste l’assurance vie.
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La faiblesse de l’épargne retraite reste le faible rendement de l’épargne par capitalisation, victime à la fois de l’allongement de la durée de la vie humaine et de la faible rentabilité des placements à long terme.
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Un autre domaine d’intervention des assureurs est celui de la dépendance, dont le financement reste à définir
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