Xynthia, un an après : le bilan

Le comparateur assurland nous propose l'analyse qui suit.
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Il y a un an, la tempête Xynthia dévastait l'Ouest de la France. Cette tempête ne sera pas sans conséquences, notamment en termes de construction dans les zones à risque ou de renforcement des digues et autres mesures de prévention. Dans le domaine de l'assurance également, Xynthia aura des conséquences à long terme : de par son coût bien sûr, mais aussi des questions posées sur la fréquence des catastrophes naturelles en France et leur coût pour les assurés.
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Tout le monde connaît le bilan dévastateur de Xynthia, la tempête qui a balayé il y a un an l'Ouest de la France : 53 morts et des dégâts considérables. Et en assurances, quel bilan en tirer ? Les conséquences de Xynthia s'articulent autour de trois points majeurs :
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- Un coût important qu'il va falloir payer via une augmentation des primes d'assurance: Xynthia, c'est un coût total de 2,5 mds d'Euros pour 470.000 sinistres, dont 1, 5 mds d'Euros à la charge de l'industrie d'assurance (en ce inclus la réassurance et le régime catastrophes naturelles), à mettre en regard des 5 mds d'Euros de primes annuelles que représentent l'assurance habitation des particuliers. Avec pour conséquence une augmentation particulièrement forte des primes d'assurance habitation en 2011, qui ont augmenté de 6 à 8%. Une tendance qui devrait hélas perdurer dans les années à venir.
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- Une mobilisation particulièrement forte des assureurs : Xynthia a été l'occasion de mesures exceptionnelles de l'industrie d'assurance en faveur des victimes. Ainsi, les procédures de déclaration ont été simplifiées et les délais de déclaration allongés, tandis qu'en parallèle, les assureurs se sont concertés pour simplifier les règlements aux victimes. 70% des victimes ont d'ores et déjà été indemnisées.
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- Une question lourde sur la fréquence des catastrophes naturelles en France : survenant un an après Klaus et immédiatement suivi d'inondations dans le Var, ces dernières années ont vu la fréquence des catastrophes naturelles en France bondir à des niveaux historiques. Se pose alors la question de savoir si Klaus et Xynthia représentent une exception statistique ou l'annonce d'une plus grande fréquence de catastrophes naturelles liées à un dérèglement climatique. Une question dont la réponse aura un lourd impact sur les primes des assurés.