Pourquoi l’UMP ne donne pas de consignes de vote uniforme ?

Dans les cantons où l'UMP est présent, la question ne pose pas, les candidats UMP sont campagnes pour convaincre leurs électeurs du premier tour de voter pour eux au second et les nombreux abstentionnistes d'aller voter … De préférence pour l'UMP.
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Les cas intéressants sont ceux où il n'y a plus de candidat UMP mais un PS et un FN.
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Et là, il semble qu'il y ait une forme de cacophonie au sein de l'UMP. Certains prônent le vote PS pour contrer le FN, d'autres poussent à l'abstention. Mais personne, ouvertement, ne choisit l'option FN.
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De prime abord, on peut trouver ce patchwork curieux, et ne pas comprendre qu'il n'y ait pas un rassemblement derrière le PS pour contrer le FN, comme en 2002. D'ailleurs, certains au PS le regrette.
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Mais, il y a deux grandes différences entre l'élection présidentielle et les élections cantonales (surtout que celles-ci sont pour un très court mandat de 3 ans).
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- En 2002, nous avions un second tour entre Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen. Même si les électeurs de gauche ne se reconnaissaient dans les idées de Chirac, ce dernier n'a jamais comme Sarkozy approché la ligne blanche de l'extrême droite. Ils ont pu, assez facilement, voter pour Chirac sans se reconnaitre dans son programme pour contrer le FN. Par ailleurs, le FN de 2002, avec Jean-Marie Le Pen, n'est pas le FN de 2011 avec Marine Le Pen.
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- En 2011, ils s'agit d'élections locales, les électeurs votent pour des candidats qu'ils connaissent, qui ont – normalement – une implantation régionale. L'élection présidentielle concerne un candidat plus lointain. Aussi, chaque malheureux candidats UMP, doit gérer le choix entre conseiller de voter PS ou abstention (et peut être sans le dire trop fort FN) en fonction de son implantation régionale.
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Aussi, s'agissant d'élections régionales, la pensée centrale du siège de l'UMP et du Président de la République, n'entrent que peu en ligne de compte. Je crois que chaque candidat, agit et conseille en pensant à son avenir dans la région. Si l'UMP donnait une consigne de vote globale, il n'y aurait que peu de chance qu'elle soit globalement suivie.
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Par ailleurs, les électeurs ont leur libre arbitre et, pour une élection régionale, ils voteront pour les candidats restant en lice en fonction de leur conviction, quel que soit le conseil de candidats qui ne sont plus dans la course (même s'ils ont voté pour eux au premier tour).
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Une affaire à suivre dans quelques jours !