Lancement de la campagne Mars Bleu
Article lu 7971 fois, depuis sa publication le 01/03/2011 à 14:23:53 (longueur : 2080 caractères)
Le Plan cancer 2009-2013, voulu par le président de la République, dans sa mesure 14, prévoit de lutter contre les inégalités d'accès et de recours aux dépistages des cancers, de favoriser l'adhésion et la fidélisation aux programmes de dépistage et de réduire les écarts entre les taux de participation.
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Pour répondre à ces objectifs, l'Institut national du cancer, en partenariat avec le Ministère chargé de la Santé, l'Assurance maladie, la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et le Régime Social des Indépendants (RSI), lance « Mars bleu », le mois de mobilisation nationale contre le cancer colorectal.
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Un nouveau programme d'information et de communication est déployé à cette occasion.
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Il vise principalement à favoriser le passage à l'acte des personnes de plus de 50 ans, en les incitant à parler du dépistage avec leur médecin traitant. En effet, c'est le médecin traitant qui remet le test de dépistage à son patient, or le sujet du dépistage du cancer colorectal n'est aujourd'hui pas suffisamment abordé en consultation.
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Ce programme d'information renouvelé, destiné aux populations cibles, aux professionnels de santé concernés et aux acteurs de proximité (structures départementales en charge du dépistage, associations…) vise donc à créer une parole réflexe sur le dépistage du cancer colorectal avec le médecin traitant. C'est le sens de la signature de la nouvelle campagne nationale : « Dès 50 ans, c'est le moment… de parler du dépistage du cancer colorectal à mon médecin ».
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Le dépistage du cancer colorectal permet d'identifier la maladie à un stade très précoce de son développement et de détecter des adénomes1, avant qu'ils n'évoluent vers un cancer. Le programme de dépistage organisé du cancer colorectal mis en place depuis 2009 sur l'ensemble du territoire, s'adresse aux hommes et aux femmes âgées de 50 à 74 ans, invités tous les deux ans à se faire dépister. Près de 17 millions de personnes sont concernées par ce programme, placé sous la responsabilité du Ministère chargé de la santé et piloté par la Direction Générale de la Santé (DGS).