L’essor du vélo à assistance électrique, le VAE

Le printemps ne tardera plus longtemps à venir et, avec lui les premières sorties à bicyclettes.
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En bon père de famille, l’homme avisé se demandera immédiatement si lui-même et les membres de sa famille sont assurés « aux tiers » autrement dit, s’ils bénéficient d’une assurance responsabilité civile, s’il faisait l’acquisition d’un tel engin.
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Il faut savoir que le VAE est une bicyclette équipée d’un moteur électrique auxiliaire et d’une batterie rechargeable.
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Il en existe depuis plus de 70 ans car, si le vélo peut être un mode de déplacement facile et agréable il reste les faux plats et des côtes à franchir, qui coupent le souffle et les jambes des moins aguerris, d’où l’intérêt porté de tout temps à l’assistance électrique.
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Cependant, l’essor des VAE est tout récent et résulte de l’évolution des performances des batteries dont la Chine s’est fait une spécialité et où il existe plus de 100 millions de ce type de vélos.
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Pour la question de l’assurance qui nous occupe ici, il est essentiel de distingues le VAE, des deux-roues électriques, soumis à l’obligation d’assurance au même titre qu’une moto ou un scooteur équipé d’un moteur thermique.
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Le VAE doit respecter les normes définies par l’Union européenne, pour échapper à toute obligation, à savoir :
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- Le moteur ne doit fonctionner qu’en pédalant et doit se couper automatiquement par l’action du frein, par l’arrêt du pédalage ou encore en cas de dépassement des 25 km/h.
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- La responsabilité civile de leurs utilisateurs peut être couverte par une assurance de responsabilité civile ordinaire et pourquoi pas par celle du chef de famille incluse dans l’assurance habitation.
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Mais attention, il faut obtenir l’accord de l’assureur car l’usage d’un VAE peut constituer un risque aggravé par rapport à celui d’un vélo ordinaire.