Image des banques des deux côtés de l'Atlantique

Groupama Banque a demandé à l'IFOP de mener une enquête sur la perception des banques par leurs clients, en France et aux Etats-Unis. L'étude a été réalisée du 11 au 18 février 2011 sur un échantillon de 1 000 personnes de part et d'autre de l'Atlantique auprès d'une population âgée de 18 ans et plus.
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De part et d'autre de l'Atlantique, les personnes interrogées considèrent que la crise a démarré au Etats-Unis, à cause des banques, pourtant les Américains ont une meilleure image de la banque que les Français (74% contre 49%).
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Par ailleurs, les Français sont plus sceptiques que les Américains sur la capacité des banquiers à tirer les leçons de la crise, 28% contre 47% estiment qu'ils ont adopté des comportements moins risqués.
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Bien que les banques aient remboursé les aides accordées par les Etats, les américains comme les français considèrent que la crise a coûté cher à l'Etat et aux contribuables.
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Concernant la vision de leur propre banque, 89% des Américains ont un jugement positif, contre 77% des Français.
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Suivant cette tendance, 85% des Américains estiment que leur banque agit de manière, contre 66% des Français.
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Selon cette étude, il semble que cette meilleure image outre-Atlantique vient en grande partie de la transparence de la politique tarifaire82% des Américains se sentent bien informés du coût de chaque opération, contre seulement 65% des Français.
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Au-delà de la transparence, au niveau du tarif, 75% des Américains considèrent que leur banque pratique des tarifs avantageux et seulement 26% à estimer que leur banque leur facture des services dont ils n'ont pas besoin. En France, la moitié (49%) estiment bénéficier de tarif avantageux et 48% être facturé de services inutiles.
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Il en est de même dans la relation, 72% des Américains accordent leur confiance à leur conseiller, contre 64% des Français. Par contre, dans la connaissance des dossiers, la tendance s'inverse, puisque 64% des Français considèrent qu'ils ont des interlocuteurs qui connaissent bien leur dossier et leur situation, contre 55% aux Etats-Unis.
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Une différence importante, si 67% des Américains ont davantage confiance dans une banque de taille moyenne, 52% accordent leur confiance à une grande banque. Une divergence qui tient en grande partie à la structure du paysage bancaire fait d'un réseau très développé de banques locales outre-Atlantique et de grandes banques en France.
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Les attentes des consommateurs sont proches. Venant en tête, une baisse des tarifs (49% en France et 41% aux Etats-Unis), puis la possibilité de ne payer que les services correspondant à des besoins (45% en France et 39% aux Etats-Unis).
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Pour Bernard Pouy, Directeur général de Groupama Banque : « La crise a laissé des traces dans l'appréciation des clients sur leur banque. La responsabilité des banques américaines est à juste titre davantage relevée aux États-Unis qu'en France. Les griefs formulés par les clients témoignent de la pertinence des mesures récemment prises pour diminuer les tarifs et protéger nos clients. Cette étude reflète également l'écart entre la vision à 51% négative du système bancaire et l'appréciation positive à 77% de sa banque. »