Il reste à trouver la nature du délit à sanctionner

Airbus et Air France ont été mis en examen pour homicide involontaire, suite au crash du Rio-Paris en juin 2009, sans doute pour répondre à l’impatience de familles de victimes, désireuses de connaitre ce qui a pu motiver cet accident.
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Les enquêteurs disposent uniquement d’une vingtaine de messages automatiques transmis par le système ACARS de l’A 330 au moment où l’équipage avait déjà perdu le contrôle de l’avion, mais dont l’analyse n’a pas apporté d’informations sur la raison de celui-ci.
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Beaucoup d’accidents restent inexpliqués tant que l’on n’a pas retrouvé les boîtes noires, ce qui est actuellement le cas, malgré les efforts exceptionnels déjà déployés, pour retrouver celles du Rio-Paris.
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Une ultime campagne d’exploration est sur le point de démarrer et, s’il est trop tard pour exploiter, après un trop long séjour dans l’eau, le contenu des boites noires, des informations pourraient être tirées de l’état des sondes Pitot qui mesurent la vitesse des avions et dont le givrage pourrait expliquer l’accident.
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A priori, c’est le seul élément exploitable par les experts, puis, il appartiendra, à la justice de se prononcer sur les responsabilités encourues, y compris celles du fournisseur des sondes.