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Notre confrère, le quotidien gratuit 20 minutes a ouvert ses colonnes à des lecteurs qui se plaignent du comportement de cardiologues et de médecins qu’ils avaient contactés pour rassembler des informations leur permettant d’imputer en vue de leur indemnisation, au Mediator les troubles de consommateurs de ce médicament.
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Ils racontent comment leur praticien a tenté de les dissuader de porter plainte, en leur donnant l’impression, selon une victime de palpitations, que le corps médical était formaté pour dire « stop » en lui disant : « Ne cédez pas à la psychose, toute cette histoire est politique, il n’y a pas lieu de s'inquiéter ».
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Il résulte des déclarations recueillies dans les colonnes de 20 minutes qu’il ne s’agit pas de cas isolés mais d’un comportement fréquent, sans être général, mais suffisamment répandu pour avoir été porté à la connaissance de la Direction générale de la Santé et de la Caisse nationale d’assurance maladie.
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Cette situation nous conduit à nous interrogera sur les raisons de tels comportements.
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Personne n’ignore les liens qui ont pu se nouer dans le passé entre des praticiens et les laboratoires pharmaceutiques, par l’entremise des visiteurs médicaux, dont l’importance est en régression ces derniers temps, au point qu’il est devenu difficile de penser à des conflits d’intérêts généralisés.
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Alors, il nous a semblé qu’il faut chercher ailleurs les raisons de la réticence de certains praticiens à aider des patients à constituer des preuves destinés à impliquer la prescription du Mediator dans leur état, pas tellement pour traiter des cas de surpoids de personnes souffrant du diabète, mais comme coupe-faim, qui n’était pas sa destination première.
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En droit, qu’est ce qui empêcherait une personne victime du Mediator, qui s’est fait prescrire celui-ci pendant des années comme coupe-faim, de mettre en cause la responsabilité du prescripteur, avec un bon argumentaire à développer devant un tribunal.
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A notre connaissance, cette possibilité n’a pas encore été évoquée publiquement, mais il est hautement probable que certains y pensent déjà.
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Le fait d’impliquer les prescripteurs n’exonère pas le laboratoire Servier de sa responsabilité, la faute de l’un ne décharge pas l’autre de la sienne.
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Le problème qui se pose aujourd’hui est de recenser les victimes actuelles et futures du Mediator, d’évaluer, cas par cas leur préjudice et de trouver le moyen de les faire indemniser, sans les obliger à attendre l’aboutissement de procédures judiciaires, sur lesquelles, exemples à l’appui, aucun doute n’est permis.
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C’est ici qu’il faudra pouvoir compter sur une initiative des pouvoirs publics, pour une indemnisation des victimes, dans des délais raisonnables.
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