De Tchernobyl à Fukushima

La catastrophe de Tchernobyl était d'origine nucléaire tandis que celle de Fukushima a été provoquée par un séisme suivi d’un tsunami d’une puissance telle que les installations n’y ont pas résisté.
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La communauté scientifique a imputé l’explosion du réacteur de Tchernobyl à sa conception et à son mode d’exploitation rudimentaire, sans mettre en doute la fiabilité de la filière nucléaire telle que développée en occident.
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Par contre, alors que la filière nucléaire n’est pas à l’origine de la catastrophe de Fukushima, son développement, voire sa mise hors la loi est devenue un enjeu politique qui a tendance à se généraliser un peu partout dans le monde.
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L’erreur commise par les japonais a consisté à sous-estimer les risques sismiques auxquels est exposé leur pays.
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Le séisme qui a endommagé la centrale de Fukushima était d’une puissance dix fois supérieure à celle prévue à l’occasion de sa conception, elle pouvait résister à un séisme d’une amplitude de 8 sur l’échelle de Richter et non pas de 8,9 comme celui qui vient de se produire.
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Elle n’était pas non plus conçue pour résister au tsunami qui s’en est suivi.
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Les pouvoirs publics japonais et le concepteur de la centrale auront à s’en expliquer publiquement le moment venu.
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Partout dans le monde, les adversaires du nucléaire ont beau jeu pour en réclamer la sortie et ils ne s’en privent pas.
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Pour ce qui est de la France, ils ont compris qu’il faudra au moins 30 ans pour sortir du nucléaire car 75% de notre production d’électricité en dépend et cela au prix de beaucoup d’efforts et de sacrifices.
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Dans l’immédiat, les pouvoirs publics ont commandé un audit de sécurité de nos 58 centrales et le chef de l’Etat s’est engagé à fermer celles qui ne remplissent pas les conditions de sécurité exigées.
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Par ailleurs, il faudra réduire notre dépendance de l’énergie en général, en en diminuant la consommation car, comme l'affirme la ministre de l’Ecologie, NKM, la meilleure énergie est celle que l’on consomme.
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On y arrivera grâce au rationnement de l’énergie par la hausse des prix, ce qui est déjà en bonne voie et, tant pis s’il faut un grand bond en arrière.
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En fait, il faudrait arriver à s’affranchir non pas seulement du nucléaire mais aussi de toutes les énergies polluantes , en évitant de toucher aux gaz de schistes , pour lutter contre la pollution des sols et le réchauffement climatique.