Cantonal n'est pas élection nationale

Je ne pense pas que l'on puisse tirer un enseignement nationale des élections cantonales que l'on vient de vivre.
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Les élections qui viennent de se tenir sont véritablement régionales, les électeurs votent pour un candidat qu'il connaisse sur le plan local. L'étiquette politique n'est pas primordiale.
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Prenons un exemple emblématique, les électeurs qui ont voté pour Bernadette Chirac, ont-il voté pour l'UMP ou Madame Chirac. Très clairement, pour Madame Chirac. Elle se serait présentée dans étiquette le résultat aurait été le même. Bien entendu, personne n'aurait compris si elle avait porté les couleurs du PS ou du FN.
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Par ailleurs, le taux d'abstention est tel (plus de 55%) que le résultat ne correspond qu'à une frange de la population, celle qui a voté. De plus, n'oublions pas que seul la moitié du corps électoral était appelé à voter.
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Alors comment, dans ces conditions :

- Une élection pour des personnalités, par pour des étiquettes,

- Un taux d'abstention impressionnant,

- Seulement la moitié du corps électorale qui est appelé à vote,

pourrait avoir une signification nationale.
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D'ailleurs, Nicolas Sarkozy ne s'est que très peu, voire pas du tout impliqué, dans cette élection, il sait que les résultats des cantonales ne présagent en rien les résultats de la présidentielle de 2012.
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Pendant quelques jours les résultats des cantonales seront commentés, mais ensuite commenceront les véritables campagnes pour l'élection la plus importante : la Présidentielle de 2012.
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Et pour 2012, nous pouvons faire table rase des votes de Dimanche.
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Peu importe les positions actuelles des uns et des autres, que Marine Le Pen soit haute dans les sondages, que Nicolas Sarkozy soit très bas, que le PS n'est pas encore de candidat, …
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Je suis convaincu que 2012 est une nouvelle partie politique qui s'ouvre devant nous, le passé n'aura que peu d'influence.
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Il faut espérer, à l'issu de ce long chemin, que les Français ne se trompent pas, qu'il n'y ait pas erreur de casting et que le nouveau locataire de l'Elysées sache « piloter » la France.