Bons résultats de Natixis en 2010

L'année 2010 confirme le retour à la rentabilité de Natixis et la forte amélioration de sa capacité bénéficiaire avec un résultat net part du groupe supérieur à 1,7 milliard d'euros. Les résultats sont portés par les excellentes performances des trois métiers cœurs BFI, Epargne, SFS.
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Les bonnes performances de l'année 2010 permettent de proposer, à l'assemblée générale des actionnaires du 26 mai 2011, la distribution d'un dividende de 0,23 euro par action (soit 50% du résultat net part du groupe après prise en compte des coupons nets des Titres Super Subordonnés), avec option de paiement en actions.
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Avancement du plan New deal

La mise en œuvre du plan stratégique New Deal, annoncé en août 2009, s'est poursuivie avec succès en 2010.
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Les synergies réalisées sont en avance : 117 millions d'euros de revenus complémentaires ont été générés via les réseaux de BPCE (objectif 2013 : 395 millions d'euros), et 142 millions d'euros de synergies de coûts ont été dégagés (objectif 2012 : 200 millions d'euros).
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Le pôle BFI a affiné sa réorganisation de manière à capter systématiquement les opportunités de ventes croisées (cross-selling) et à améliorer ses performances commerciales, grâce à un suivi des clients (coverage) plus performant et indépendant en termes de produits. 146 millions d'euros de ventes croisées supplémentaires ont été réalisés en 2010 sur la clientèle des corporates (objectif 2012 : 200 millions d'euros).
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Les équipes actions ont été regroupées au sein d'une filière Actions, via notamment la fusion absorption de la filiale Natixis Securities.
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Enfin, une plate-forme de dettes totalement intégrée (Europe, Asie, US), permettant l'accélération de la rotation du bilan, a été créée.
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Le pôle Épargne a renforcé les synergies entre ses métiers de Gestion d'actifs, d'Assurances et de Banque privée, et les réseaux de BPCE.
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Natixis a étendu son modèle “multi-boutiques” à l'Europe :

- une nouvelle structure de gestion basée à Londres, H2O Asset Management, a été créée ;

- Natixis Global Asset Management (NGAM) est devenu actionnaire majoritaire d'OSSIAM, une start-up spécialisée dans les Exchange Traded Funds (ETF) de stratégie.
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Natixis a renforcé son dispositif à l'international en déployant des stratégies adaptées, aux Etats Unis, en Asie, et en Inde. Infrastructure Development Finance Company (IDFC) et Natixis Global Asset Management (NGAM) ont ainsi engagé un partenariat stratégique pour leur activité de gestion d’actifs.
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Le développement de la Banque Privée est en bonne progression. Un projet de rapprochement de 1818 Partenaires et de Sélection R (Rothschild & Cie), en vue de créer un leader de la distribution auprès des conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI), est en cours.
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Le Capital investissement pour compte de tiers a été repositionné au sein du pôle Epargne.
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Dans les Financements spécialisés, les activités de crédit-bail du groupe BPCE ont été rassemblées au sein de Natixis Lease, avec l’acquisition de Cicobail et d'Océor Lease.
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Un partenariat industriel de long terme dans le crédit à la consommation a été signé entre le Groupe BPCE et BNP Paribas, à travers leurs filiales de crédit spécialisées Natixis Financement et BNP Paribas Personal Finance.
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Dans les Services financiers, les travaux de création de plates-formes uniques dans les métiers Titres et Paiements se sont poursuivis.
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GCE Paiements a été intégré au métier Paiements du pôle Services Financiers Spécialisés le 1er septembre 2010.
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Au sein du pôle Participations financières, Coface a confirmé son redressement financier et entre dans une nouvelle phase de développement ; par ailleurs Coface a engagé une réflexion sur la mise en œuvre d'une stratégie recentrée sur l'assurance-crédit.
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Le Capital investissement pour compte propre en France a été cédé à AXA Private Equity.
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Renforcement de la structure financière

Diverses opérations, visant à réduire le profil de risque de Natixis ou à renforcer sa structure financière, ont été menées à bien :

- passage à la méthode de notation interne avancée (IRBA) pour les risques de crédit, réduisant les encours pondérés de 15,9 milliards d'euros ;

- gestion active des positions de la GAPC et forte réduction de la volatilité et des encours, avec la cession des portefeuilles de dérivés complexes de crédit à une contrepartie bancaire (baisse de 6,3 milliards d'euros des encours pondérés) et la réduction significative des expositions aux structurés de crédit.
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Gestion de la dette hybride

La forte amélioration des ratios de solvabilité de Natixis a permis le rachat de 1 350 millions d’euros de Titres Super Subordonnés détenus par BPCE, améliorant ainsi le résultat par action.

Résultats
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Le PNB progresse de 10% et celui des métiers cœurs de 13% à 5 787 millions d'euros : BFI +12% à 3 027 millions d'euros, Epargne +15% à 1 799 millions d'euros, SFS +10% (+6% hors GCE Paiements) à 960 millions d'euros.
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Le PNB des Participations financières est multiplié par 2,2 à 869 millions d'euros, du fait notamment du redressement de Coface.
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La hausse des charges est maîtrisée (+4%) : le résultat brut d'exploitation augmente ainsi de 25% à 2 118 millions d'euros.
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Le coût du risque se normalise : il baisse de 78% à 322 millions d'euros, contre 1 488 millions d'euros en 2009.
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La contribution des CCI et autres mises en équivalence atteint 500 millions d'euros, en hausse de 17% par rapport à 2009.
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Le résultat avant impôt est multiplié par 3,6 à 2 272 millions d'euros et celui des métiers cœurs et des réseaux (CCI) par 4 à 2 264 millions d'euros.
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Le résultat net part du groupe s'établit à 1 732 millions d'euros, contre une perte de
1 388 millions d'euros en 2009.
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Commentant ces résultats, Laurent Mignon, Directeur général de Natixis, a déclaré : « 2010 est une année très positive pour Natixis grâce à l'excellente performance de ses métiers cœurs, la bonne contribution des réseaux BPCE et la forte réduction des actifs gérés en extinction. Ces résultats solides témoignent de la transformation profonde menée par Natixis : la mise en œuvre réussie du plan stratégique New Deal, le recentrage vers les clients et le renforcement de la solidité financière, grâce aux équipes qui ont fait preuve d'une forte mobilisation. Natixis est désormais bien organisée pour mieux servir ses clients et délivrer des résultats pérennes.»