Le véritable coût de la catastrophe de Fukushima

Lorsque le 11 mars 2011, le Japon avait vécu le scénario du pire, un puissant séisme suivi d’une gigantesque vague venue de la mer, un tsunami comme on dit maintenant, touchant la centrale nucléaire de Fukushima , non prévue pour résister à de telles forces de la nature, le monde se voyait déjà à la merci d’une catastrophe nucléaire de type Tchernobyl , puissance 10.
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Une fois la mise sous contrôle après des semaines d’incertitudes, des combustibles des réacteurs dévastés réalisée aux prix d’immenses efforts et probablement de lourds sacrifices humains, il reste à sécuriser le site, à indemniser les victimes, à décontaminer les zones polluées et à démanteler les réacteurs.


Ainsi, le moment est venu d’évaluer le coût de global de la catastrophe de Fukushima, dont on ne connaitra le cout direct que dans des dizaines d’années.
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Il est important de parler chiffres pour savoir à qui imputer les dommages, sans se faire de grandes illusions sur la possibilité de les faire payer et dans quelle proportion, à l’exploitant de la centrale, l’entreprise Tokyo Electric Power, Tepco.
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Après avoir estimé, dans un premier temps, le coût de la catastrophe, à 50 milliards d’euros, on parle aujourd’hui, sans en savoir plus, du double, c'est-à-dire de 100 milliards d’euros.
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La première incertitude pèse sur l’étendue de la (vous en avez lu 51%, il reste à lire 49%, de cet article.)

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