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L'opposition, Syndicats, ONG déplorent que le plan d'aide aux entreprises ne leur fixe pas d'obligations en termes d'emplois et d'environnement.
Il faut imposer des contreparties directes aux entreprises largement bénéficiaires du plan de relance du gouvernement, le débat est lancé sur les 100 milliards d'euros annoncés jeudi 3 septembre par le Premier ministre, Jean Castex, 1/3 soit 34 milliards sont alloués à la compétitivité. Plus, une baisse de 20 milliards d'euros, plus 10 milliards prévus en 2021 et autant en 2022 des impôts de production.
Si le plan de relance a pour principaux objectifs de lutter contre le chômage, et d'accélérer la transition écologique, l'exécutif n'a pas assorti ces mesures de conditions fermes en matière d'emploi ou d'environnement, reproche les syndicats, une partie de l'opposition et même de la majorité.
C'est un effort sans précédent pour aider les entreprises, il paraît logique de leur demander des contreparties sur l'utilisation des subventions au sein des entreprises, estime un député de la majorité.
A celles qui reçoivent de l'argent public, on aurait pu, par exemple, demander de s'engager sur un plan de revalorisation des salaires sur 5 à 10 ans ou les contraindre à former des salariés. Il semble que les entreprises ne vont pas faire d'effort en ces domaines.
L'épisode du crédit d'impôts pour la compétitivité de l'emploi, le CICE est dans toutes les têtes. Lancé en grande pompe en 2013 sous François Hollande, ce dispositif de soutien aux entreprises d'un montant de 20 milliards d'euros par an, était largement critiqué en l'absence de contreparties demandées et du faible nombre d'emplois qu'il avait in fine créé.
On a vu ce qui s'est passé avec Hollande et le CICE, le Medef avait promis 1 million d'emplois sur 5 ans, il ne l'a jamais atteint. Ce qui fait que les députés appellent à appliquer la stratégie du donnant donnant.
L'aide publique ne peut pas se faire sans condition dénoncent également plusieurs anciens députés macronistes, désormais membres écologie, démocratie, solidarité, EDS à l'Assemblée. Parmi eux certains regrettent que la baisse des impôts de production ne soit pas conditionnée à des engagements écologiques, sociaux et de relocalisation pour les grandes entreprises.
Les entreprises ne font pas d'effort lorsque l'on ne les régule pas, renchérie un autre député, rien n'ait prévu contre la délocalisation et les licenciements.
Avant l'été, des parlementaires socialistes avaient déjà réclamé l'adoption d'un amendement nommé amendement OXFAM du nom de l'ONG de solidarité internationale et des entreprises un engagement de réduction de leur empreinte climatique et sur la biodiversité.
Ils souhaitent que des obligations soient demandées aux grandes sociétés, c'est une occasion manquée par le gouvernement, regrette un porte-parole du parti socialiste.
Côté syndicat, Laurent Berger, numéro un de la CFDT, est déçu, on ne peut pas leur faire un chèque en blanc dit-il, cela ferait bénéficier des entreprises qui se portent bien, ce n'est pas normal qu'on leur donne des aides supplémentaires.
Pour le secrétaire général de la CFDT, il faudrait vérifier que l'argent donné aux entreprises sert bien aux réductions énergétiques, au maintien et au développement de l'emploi ou de la redistribution des richesses produites.
Dans un entretien au Monde mardi, il proposait de donner la possibilité au comité sociale et comité économique, le CSCE de contraindre les chefs d'entreprise de revoir leur copie si les aides ne sont pas utilisées ainsi.
Il a jouté, on dit qu'il faut faire confiance aux entreprises, mais le passé et le présent démontre que ce n'est pas possible. Il faut que le gouvernement impose à celles qui perçoivent des aides publiques ne puissent pas licencier, faire un plan de restructuration, ou verser des dividendes aux actionnaires.
Arguments balayés par (vous en avez lu 68%, il reste à lire 32%, de cet article.)
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