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L’OMS dresse le bilan santé des jeunes
Article lu 13552 fois, depuis sa publication le 09/05/2012 à 13:52:50 (longueur : 2696 caractères)
L’Organisation mondiale de la santé, l’OMS a sondé 200 000 jeunes en Europe et en Amérique du Nord, dont près de 12 000 en France pour dresser le bilan de santé des adolescents.
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En France, grâce notamment au partenariat avec l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, l’Inserm, mais aussi avec et d’autre agences comme l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, ce sont 11 618 adolescents qui, dans 568 classes de collèges, ont répondu à une soixantaine de questions.
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L’enquête met en évidence des différences de genre communes à tous les pays.
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Ainsi en France 17% des filles et 15% des garçons s’estiment en mauvaise santé alors qu’au niveau européen, ils sont respectivement 23% pour les filles et 14% pour les garçons dans cette situation.
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Les comportements à risques démarrent généralement au collège, alors qu’il s’agit, selon l’OMS, d’une période cruciale pour prévenir l’apparition d’inégalités entre les hommes et les femmes à l’âge d’adulte.
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En France, les filles sont plus nombreuses à adopter un comportement favorisant une bonne santé en consommant des fruits, en se brossant les dents et en limitant la consommation de sodas sucrés, que les garçons.
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Par contre, elles expriment davantage de plaintes psychologiques et d’inquiétudes exagérées notamment sur leur poids.
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De leur côté, les garçons sont plus nombreux en France à avoir des comportements nuisibles pour la santé que les filles, contrairement à ce qui se passe en Grande Bretagne et dans certains pays scandinaves, où les filles sont plus souvent en état d’ivresse que les garçons.
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Le passage au collège demeure délicat dans la plupart des pays, car les indices de satisfaction des jeunes se détériorent brusquement en passant par des états de dévalorisation.
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Les jeunes vivent le collège comme quelque chose d’infantilisant et certainement pas comme un moyen d’émancipation comme cela devrait être le cas.
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La solution passe par la communication, à commencer par la communication avec les parents, en sachant que les jeunes Français sont, à cet égard, en retard sur ceux des autres pays.
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D’une manière générale, tous les jeunes communiquent plus facilement avec leur mère qu’avec leur père.
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A 11 ans, c’est le cas pour 80 % d’entre eux et c’est encore le cas pour 61% des filles et de 71 % des garçons à 15 ans.
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Les choses sont plus compliquée avec le père où, à 15 ans 28% des filles et 50% des garçons trouvent la communication avec lui facile.
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Ce qui est surprenant dans le domaine de la communication au sein de la famille c’est, que les adolescents sont plus nombreux à estimer que cette communication est facile, que leurs propres parents.