Greenpeace teste la sécurité rapprochée de nos centrales nucléaires
Article lu 12645 fois, depuis sa publication le 09/05/2012 à 13:50:48 (longueur : 1553 caractères)
Le 2 mai au matin, un de ses militants a survolé, à bord d’un parapente à moteur, la centrale de Bugey dans l’Ain et il dit avoir pu déposer deux fumigène sur le dôme d’un des réacteurs, avant d’atterrir dans l’enceinte de la centrale.
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Cette intrusion a été reconnue par la Direction générale de la gendarmerie nationale, qui a précisé que le pilote du parapente a été interpellé dans les quelques minutes qui ont suivi son survole de la centrale et son intrusion dans celle-ci.
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Le ministère de l’Industrie a assuré que les installations n’ont pas, un seul instant, été mise en danger et pour le directeur de le centrale du Bugey, Alain Litaudon, cet épisode a montré une excellente réactivité des services et une parfaite coordination entre l’exploitant EDF et les forces de gendarmerie, ajouté, part le préfet de l’Ain Emmanuel Dupuis.
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Il n’en demeure pas moins, qu’une force hostile a pu pénétrer, sans être interceptée, dans un périmètre de sécurité, aussi sensible que celui d’une centrale nucléaire et on peut dire que Greenpeace a atteint son objectif.
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Cependant, pour EDF, cette intrusion n’à eu aucun impact et n’a rien démontré en termes de failles et le dispositif de protection est efficace.
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Ce qui ne nous empêche pas d’imaginer ce qu’un kamikaze résolu et armé aurait pu faire en quelques minutes.
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Malheureusement, cette dernière intrusion n’est pas un cas unique dans la meure où Greenpeace vient de publier une vidéo montrant le survol de l’usine de La Hague en novembre dernier qui, selon ses dires, serait passé inaperçu.