La hausse des prélèvements publics assèche la générosité des Français
Article lu 195956 fois, depuis sa publication le 09/01/2019 à 13:13:12 (longueur : 3999 caractères)
Pour les fondations et associations caritatives qui vivent généralement de dons, l'année 2018 a été une année noire avec une baisse de 200 millions d'euros sur les 2,9 milliards d'euros attendus, selon les informations données par France générosité, un syndicat qui regroupe 91 d'entre elles.
La raison première du recul de la générosité est la conséquence indirecte de la suppression d'un impôt, celui de la solidarité sur la fortune, l'ISF, transformé en impôt sur la fortune immobilière, l'lFI, qui a produit l'effet inverse de celui qui était attendu, en passant de 350 000 foyers assujettis, à seulement 150 000.
Il en résulte une perte de donateurs potentiels qui pouvaient réduire leur imposition de 75 % de leur don, dans la limite de 50 000 euros et qui économisent, en plus de l'impôt qu'ils ne versent plus, ce que leur a effectivement coûté leur don et qui n'en font plus.
Au 30 juin 2018, date de déclaration du patrimoine taxable, 58 % des dons issus de cette seule source, soit 150 millions d'euros, avaient (vous en avez lu 26%, il reste à lire 74%, de cet article.)
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