Le cri du coeur pour les hypertendus chroniques

Notre attention a été attirée par le cri d’alarme des cardiologues, après la décision du Conseil d’Etat de rejeter le recours déposé par le Collectif inter-associatif sur la santé, l'Association des accidentés de la vie, et l’Alliance du cœur, contre un décret de juin 2011 qui exclut l'hypertension artérielle sévère , HTA de la liste des affections de longue durée (ALD), avec les conséquences que l’on sait sur la prise en charge des médicaments par l’Assurance maladies.
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Il faut savoir que la HTA concerne en France quelque 4,2 millions d’assurés sociaux.


Selon les cardiologies, cette maladie des artères qui augmente le risque d’infarctus et d’accidents cardio-vasculaires était prise en charge, jusqu’à un passé récent, à 100% par l’Assurance maladie de la Sécurité sociale, avant d’être déclassée.
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Aujourd’hui, les cardiologues craignent que le recul de la prise en charge des médicaments ne conduise des malades à moins bien suivre leur traitement.
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Dans un communiqué qui vient d’être diffusé, la Fédération française de cardiologie, la société française de cardiologie et l’Alliance du cœur déplorent une décision qui va augmenter de plus de 30% les frais médicaux restant à la charge, directement ou indirectement, des assurés sociaux.
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Ces organismes prévoient, en conséquences, une augmentation du nombre de personnes présentant des complications liées à la HTA, comme une maladie coronarienne, un accident vasculaire cérébral, une insuffisance cardiaque, une insuffisance rénale, pouvant aller jusqu’à la (vous en avez lu 56%, il reste à lire 44%, de cet article.)

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