Ouvrons un sujet à polémique, des secousses sismiques imputées à l’exploration de gisements de gaz de schiste

Les faits que nous relatons se sont produits dans le nord-ouest de l’Angleterre, proche de la ville côtière de Blackpool où ont lieu des tests de forage en vue de l’exploitation future de gaz de schiste.
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Depuis le début des travaux, deux faibles secousses sismiques, respectivement de magnitudes de 1,4 et de 2,3 sur l’échelle ouverte de Richter, on conduit les élus locaux et des militants écologises à mettre en cause, comme « hautement probable » la technique de fracturation hydrauliques utilisée sur place par le concessionnaire du permis, la compagnie Cuadrilla.
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En Grande-Bretagne l’exploration de gaz de schiste fait l’objet de vives polémiques en invoquant des dommages écologiques et sanitaires que leur exploitation provoquerait aux Etats-Unis, alors que le gouvernement anglais, contrairement au notre, n’a pas renoncé à leur développement.
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Pour répondre aux attaques des écologistes, certains médias britanniques condamnent l’obscurantisme à l’égard de la « planche de salut » que représenteraient les réserves britanniques de gaz de schiste, face aux hausses futures des prix du gaz naturel annoncées à l’industrie.
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Le fait de savoir si la fracturation hydraulique, pour le moment le seul moyen technique connu pour l’extraction des huiles et des gaz de schiste, peut provoquer des secousses sismiques, n’est qu’un intermède dans le problème de l’approvisionnement de notre planète en énergies non polluantes, à partir de sources renouvelables, dont les huiles et les gaz de schiste ne font pas partie.