La possible mauvaise affaire fiscale de Messi
Article lu 21152 fois, depuis sa publication le 08/09/2021 à 11:30:06 (longueur : 5168 caractères)
Par Patrick Janel, responsable de l’ingénierie patrimoniale chez Equance
En rejoignant le club du PSG, la star du ballon rond, Lionel Messi, pourrait bénéficier du régime de l'impatriation. Ce dispositif fiscal, si l'attaquant du club parisien est éligible, réduira la base imposable de son salaire à l'impôt sur le revenu.
La nouvelle a fait couler de l'encre cet été, et des larmes. L'arrivée au PSG de la star argentine ravit les supporters et relance les espoirs du club parisien de décrocher, enfin, son premier titre à la Champions League.
Pour compléter le dispositif offensif aux cotés de Neymar (et Mbappé ?), les propriétaires qataris du PSG ont sorti leur chéquier. Selon le Parisien, l'ex-joueur du Barça aurait négocié un salaire net annuel de 41 millions d'euros. A ce niveau de rémunération, Lionel Messi se situe dans la tranche marginale de l'impôt sur le revenu à hauteur de 45 %.
Un régime fiscal généreux pour les appelés de l'étranger
Malgré l'enfer fiscal souvent décrié, la France recèle, pourtant, de dispositifs fiscaux pour attirer les talents de l'étranger. Le régime de l'impatriation, relevant de l'article 155 B du Code général des impôts, permet de défiscaliser dans la limite de 30% de son salaire ou de 50% global si une activité est également exercée à l'étranger La prime d'impatriation s'applique sur la différence de rémunération entre celle du bénéficiaire et la moyenne des salaires d'une fonction similaire au sein de l'entreprise. Pour profiter de la prime, le bénéficiaire se doit de négocier un salaire supérieur à celui de ces futurs collègues.
Le dispositif reste soumis à plusieurs conditions, dont (vous en avez lu 32%, il reste à lire 68%, de cet article.)
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