Face à Ebola, MSF dénonce l’inaction des grands pays

En première ligne sur le terrain et souvent bien seule, un dirigeant de l’association Médecins sans frontière (MSF), s’exprimant devant les Etats membres de l’ONU à New York, a dénoncé l’inaction des grands pays.

Il a affirmé que le monde est en train de perdre la bataille contre la pire épidémie d’Ebola, qu’on a connu, en appelant les pays disposants de capacités de réponse aux catastrophes d’origine biologique et notamment de ressources médicales civiles et militaires, à les envoyer en Afrique de l’Ouest, alors que c’est bien une catastrophe de ce type qui se déroule sous nos yeux.

L’Organisation mondial de la Santé, l’OMS estime à 3 500 le nombre de cas et à 1900 des décès, des chiffres supérieurs à ceux de toutes les épidémies d’Ebola précédentes réunies.

Près de 40 % de l’ensemble des cas se sont révélés au cours des trois dernières semaines et l’épidémie gagne de nouvelles régions dans les pays qui en sont affectés comme en Guinée et se transmet à d’autres pays.

Dans les pays touchés, les systèmes de santé, déjà fragiles, voire inexistants, selon les zones, sont au bord de la rupture et les structures mises en place par les personnels des organisations humanitaires, s’épuisent dans un combat quotidien contre la maladie, pour sauvegarder des vies humaines.

L’appel lancé par l’association humanitaire MSF, (vous en avez lu 52%, il reste à lire 48%, de cet article.)

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