Préparer les portefeuilles « assurantiels » à l'après Covid-19 Article lu 14357 fois, depuis sa publication le 08/07/2020 à 15:08:08 (longueur : 6138 caractères)
Une analyse de Groupama Asset Management
La crise sanitaire du Covid-19 et ses conséquences ont provoqué un changement d'approche, pour les investisseurs institutionnels et leur stratégie d'investissement. D'un point de vue conjoncturel et sur les marchés financiers, la pandémie « a fait figure de véritable cygne noir » comme le souligne Christophe Morel, Chef économiste de Groupama Asset Management. « Avant la crise, plusieurs défis ne semblaient pas avoir de solution : la stagnation séculaire, la ‘zombification' de l'économie, la nécessité de réallouer les ressources vers de nouveaux besoins (environnement, numérique…) et l'impasse dans laquelle se situait la construction européenne. Parce que la crise sanitaire a affecté tous les pays simultanément, elle constitue une opportunité d'envisager des solutions à tous ces défis de long terme sous la forme d'une ‘destruction créatrice' schumpetérienne, et dans le cas européen, d'initier un fédéralisme avec une solidarité budgétaire ce qui constitue une nouvelle donne » résume-t-il.
(Théorie développée par le statisticien Nassim Nicholas Taleb dans son ouvrage « Le cygne noir : la puissance de l'imprévisible » selon laquelle un « cygne noir » désigne un évènement imprévisible (ou évènement rare) faiblement probable, et qui en se réalisant a des conséquences d'une portée considérable et inédite face auxquelles sont exacerbés les biais cognitifs.)
Cet environnement inédit a rebattu les cartes au sein des portefeuilles des investisseurs du secteur assurantiel (mutuelles, institutions de prévoyance, assureurs) qui ont dû réviser leur allocation et leur pilotage des risques. « Depuis mars 2019 et le changement de cap soudain des Banques Centrales, à la faveur du prolongement inattendu de conditions toujours accommodantes, les portefeuilles étaient en ligne avec un environnement de taux durablement bas : l'objectif était alors essentiellement de capter de la prime de risque et de la pente pour préparer les portefeuilles « assurantiels » à un monde sans taux.» détaille Alexandre Piazza, Responsable de la gestion assurantielle dédiée à la clientèle externe.
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