Les prochaines avancées dans le domaine de la fin de vie

Le signal vient d’être donné par le Conseil national de l’Ordre des médecins, le CNOM, dont l’avis adopté le 8 février, va au-delà de la loi Leonetti sur la fin de vie de 2005.
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Alors que la loi Leonetti autorise seulement l’administration de calmants, même au risque d’abréger la vie du patient, le CNOM se prononce pour une sédation terminale, en invoquant un devoir d’humanité face à des situations exceptionnelles non prises en compte par la loi actuelle, en parlant de l’administration d’une sédation profonde et terminale.
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Précisons que la sédation terminale consiste à administrer à un malade en fin de vie une potion qui l’endort paisiblement, jusqu’à la mort, en mettant fin à ses souffrances.
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Le CNOM récuse la notion d’euthanasie qui implique, selon lui une intention délibérée de donner la mort, en répondant à la sollicitation de celui qui veut hâter sa fin de vie.
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C’est également le cas du suicide assisté qui consiste à fournir le moyen, en l’occurrence la sédation, sans l’administrer.
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Le CNOM contourne la notion d’euthanasie en délimitant la décision à prendre par le corps médical, dans les termes suivants :
« Sur requêtes persistantes, lucides et (vous en avez lu 29%, il reste à lire 71%, de cet article.)

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