Économie circulaire et soutenabilité (Pr Jean-Paul Louisot)

« Chaque entreprise est comme un arbre dans la forêt qui est l'économie. Chaque entreprise est comme un être vivant qui existe dans un écosystème qui a aussi sa propre vie. » (Hendrith Vanlon Smith Jr, PDG de Mayflower-Plymouth)

Il convient de souligner que la dépendance à l'égard du marché mondial pour l'approvisionnement en matières premières augmente dans le monde entier.

En effet, l'expansion des activités commerciales doit faire face à une diminution drastique des producteurs de matières premières.

Pour donner une idée, en 2010, 30 % des économies mondiales fournissaient l'approvisionnement mondial en ressources matérielles, tandis que 70 % de tous les pays étaient des importateurs directs. Au cours de la dernière décennie, cette tendance s'est accentuée.

En fait, le capital naturel diminue partout dans le monde, malgré l'amélioration de l'efficacité des ressources. Dans ce scénario global, les pays importateurs importants de tous types de matières premières, comme l'Italie pour citer un exemple au sein même de l'UE, se trouvent dans une plus grande dépendance vis-à-vis des marchés étrangers et, en conséquence, un risque important pour la compétitivité des PME et, plus généralement, de leur industrie domestique.

Par conséquent, pour demeurer concurrentiels, ces pays doivent adopter d'autres modèles de ressources qui peuvent vraiment soutenir leurs réseaux de production et leur compétitivité, en améliorant l'efficacité des ressources. Une alternative possible au scénario susmentionné de dépendance chronique de leur économie sur les marchés étrangers est représentée par l'économie circulaire qui, au cours des deux dernières années, est devenue l'élément central du Green Deal9 européen, et du post-européen « Relance économique verte » Covid19.

Il est également l'élément principal de la « Mission 2 : révolution et transition écologique » du Plan national de relance et de résilience du gouvernement italien dirigé par Mario Draghi dont il reste à voir ce qu'il deviendra après le résultat des élections législatives du 25 septembre 2022.

Il est devenu très clair à peu près partout que le monde va devoir s'habituer à des vagues de perturbations et, par conséquent, à une bataille constante. En fait, on pourrait décrie la situation actuelle est que nous sommes passés de la guerre tous azimuts à la chasse à un dangereux criminel qui apparaît dans de nombreuses formes différentes, qui oblige les responsables à prendre des mesures différentes selon l'endroit où ils surviennent, et ne disparaissent pas sans action.

Depuis le début du siècle, la soutenabilité comme un des pivots des risques liés à la RSE (responsabilité sociétale des entreprises), pour s'en convaincre il suffit de citer la définition de l'Union Européenne : « La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) également appelée responsabilité sociale des entreprises est définie par la commission européenne comme l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. En d'autres termes, la RSE c'est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable. »

Dans ces conditions il n'est pas étonnant que les programmes d'ERM développés au sein des organismes aient également le développement soutenable au cœur de leurs objectifs mais parallèlement on parle de plus en d'économie circulaire et il est donc logique de se poser la question de la liaison entre soutenabilité et économie circulaire.

L'économie circulaire vise à changer le paradigme qui fondait l'économie linéaire, en limitant l'impact sur l'environnement et le gaspillage des ressources, ainsi qu'en augmentant l'efficacité à toutes les étapes de l'économie des produits.

Les avertissements récents concernant la pollution par les déchets et les limites des ressources naturelles encouragent le déploiement de l'économie circulaire. Quelle est la définition de l'économie circulaire, quels en sont les avantages et les solutions ?

Les entreprises et les autorités du monde entier collaborent de plus en plus pour veiller à ce que des mesures économiques, environnementales et sociales plus soutenables soient adoptées et mises en œuvre.

Le modèle de l'économie circulaire fondé sur le partage, la location, la réutilisation, la réparation, le ravitaillement et le recyclage des matériaux et des produits existants le plus longtemps possible, est la clé de voûte de la soutenabilité.

« Le profit est la source la plus puissante de motivation collective et le moyen le plus efficace pour la société de résoudre ses problèmes. Partout où vous insérez un motif de profit - les gens assembleront eux-mêmes des groupes, exploiteront des ressources et mettront en œuvre des processus dans l'effort de satisfaire ce motif de profit. » (Hendrith Vanlon Smith Jr, PDG de Mayflower-Plymouth)

L'économie circulaire définitions, avantages et solutions au sein de l'Union Européenne
« Si nous voulons une économie circulaire, une économie de la permaculture - nous devons concevoir la décomposition en produits et procédés plutôt qu'en élimination. Les fabricants devraient concevoir des matériaux et des produits pour se biodégrader par programmation dans un écosystème économique. Cela permettra une valorisation plus efficace et la culture de diverses opportunités commerciales dans le processus. » (Hendrith Vanlon Smith Jr, PDG de Mayflower-Plymouth)

L'économie circulaire est un modèle de production et de consommation, qui implique le partage, la location, la réutilisation, la réparation, la remise à neuf et le recyclage des matériaux et produits existants le plus longtemps possible. De cette façon, le cycle de vie des produits est prolongé. En pratique, cela implique de réduire les déchets au minimum.
Lorsqu'un produit atteint la fin de sa vie utile, ses matériaux sont conservés dans l'économie dans la mesure du possible. Ceux-ci peuvent être utilisés de manière productive encore et encore, créant ainsi une valeur supplémentaire.

Il s'agit d'un … Lire la suite dans le numéro 719 du magazine RiskAssur-hebdo, cliquez-ici